Histoire de Maybach

Asca a écrit:

barjodubocal a écrit:

Ouais c'est ça moque toi Modulo Ouane Quand je suis dans l'erreur je le reconnais MOI ! Je ne noie pas le poisson dans le bocal avec des torrents d'élucubrations mathématiques aux références supra-dimensionnelles métaphysique MOI !

pauvre petit Taule-Man de la Ascannerie ... tu veut un thé ou un café ? ...

Un Rhum Ambré pardi !

Maybach : Le V24 inconnu
Source : www.vroom.be
Par Piette François le 15 octobre 2010






Jeudi 7 octobre 2010, Florence, lors de la présentation internationale de la toute nouvelle Mercedes CLS. Faisant suite à la conférence de presse sur le tout nouveau produit étoilé, le dîner de gala nous place à côté de quelques ingénieurs pointus. Pour ma part, je me retrouve à côté d’un chef motoriste qui n’hésite pas à me faire quelques révélations assez étonnantes…

Celui-ci m’explique que lorsqu’il a été question de relancer la marque Maybach, les ingénieurs se sont vite demandés comment motoriser ce nouveau paquebot automobile. Symbole de la toute puissance de la marque à l’étoile, il fallait forcément marquer les esprits !
VW ayant déjà étonné avec une Bugatti Veyron au W16 de 8 litres à 4 turbos et même un prototype à 18 cylindres en W, les ingénieurs de Stuttgart se sont mis en tête de frapper plus fort encore…

Aussi incongru cela puisse-t-il paraître, c’est la Smart qui donnât des idées aux ingénieurs ! En effet, voici quelques années, Smart (pour rappel, division de Mercedes) avait procédé à l’élaboration d’un prototype de sportive, motorisé par un V6 qui, en fait, était l’association de 2 moteurs à 3 cylindres de Smart.
Un moteur modulaire, qui aurait constitué une base idéale pour la future Maybach ! Les ingénieurs ont donc pensé aligner des moteurs à la queue leu leu pour en faire un V18 (trois fois V6) ou carrément un… V24, soit 4 moteurs V6 ou 2 moteurs V12 accolés. Comportant 24 cylindres en V et d’une cylindrée totale de 10 litres, cette idée n’a finalement pas été retenue. Pourtant, l’ingénieur en question m’a confirmé que l’étude avait été poussée assez loin… Il s’en est donc fallu de peu… Impensable aujourd’hui !

Finalement, les ingénieurs ont retenu un moteur existant, à savoir un V12 à deux turbos. Une solution plus sage qui aurait eu bien du mal à passer les normes anti-pollution d’aujourd’hui !


Source : www.vroom.be

L'hélice devant c'est pour faire avancer le paquebot?

tidji35 a écrit:

L'hélice devant c'est pour faire avancer le paquebot?

il ne sert pas à grand chose sur un V12 alors sur un V24 c'est complètement incongrue ... le dernier cylindre est toujours plus chaud que le premier en ligne ... c'est d'ailleurs la dessus que les ingénieurs s'arrachent les cheveux ou utilise cette opportunité pour y mettre des vannes à la cons pour faire tomber en pannes les moteurs diesels nouvelles générations ... normalement sur les moteurs en ligne, il doit y avoir un circuit de refroidissement double flux avec mélangeur ... ou, la sortie de l'eau doit être sur le cylindre le plus proche à l'avant... l'hélice ne sert pas à refroidir le moteur, mais à faire passer l'air dans le nid du radiateur ... donc, expulse de l'air chaud sur lavant du moteur ... un vrai casse tète ... pour qu'un moteur soit optimal, chaque cylindre doit avoir la même température .... c'est pas le cas dans les voitures, et encore moins dans les grosses cylindrées qui s'use plus vite qu'une petite ... c'est paradoxale mais ainsi ...
v24 ... du grand n'importe quoi ... un W est plus approprié ... des fois je me demande si les ingénieurs de chez mercedes ne boivent pas de trops

Maybach Zeppelin
Publié par Yves-Eric Houpert le 3 octobre 2011
Source : Sport Prestige

Produite en version DS7 puis DS8 de 1928 à 1934, la Maybach Zeppelin fait partie des modèles les plus luxueux de l’entre-deux guerres qui ont fait la renommée de la marque.

Depuis sa résurrection en 2002, Maybach a tenté de séduire les amateurs de véhicules de très grand luxe. Avec, notamment, la production des modèles 57 et 62 (pour 5,7m et 6,2m de long). Malheureusement, les ventes ne suivent pas depuis près de dix ans. Maybach est devenu un poids pour son propriétaire, le groupe Daimler. Celui-ci réfléchi depuis plusieurs mois sur l’avenir de la marque. On l’a vu la semaine dernière, l’hypothèse d’une association avec Aston Martin a finalement été rejetée. Reste alors deux solutions : la disparition pure et simple ou le passage au statut de simple branche de luxe pour Mercedes.

En attendant de connaître la décision de Daimler, cet avenir en suspens nous permet de revenir sur l’un des modèles phare du constructeur : la Maybach Zeppelin (1928 – 1934). Et pour bien appréhender l’engin, il faut se replonger dans l’histoire. En 1907, déjà, lorsque Wilhelm Maybach se sépare de Gottlieb Daimler pour s’associer avec Ferdinand von Zeppelin dans la construction de moteurs de dirigeables.

Mais, après la première Guerre mondiale et l’interdiction pour l’Allemagne de construire des dirigeables, Maybach se tourne vers l’automobile avec un premier modèle sorti en 1921 : la W3. D’autres modèles seront produits par la suite jusqu’à la Zeppelin à partir de 1928. L’engin a été disponible en deux versions. D’abord la DS7 (1928 – 1930) avec un moteur V12 de 7.0 litres développant 150 chevaux. Puis la DS8, sa remplaçante (1930 – 1934), qui disposait d’un V12 de 8.0 litres développant 200 chevaux. A l’époque, c’était l’une des voitures les plus puissantes puisque, selon le type du modèle (coupé ou cabriolet), la vitesse pouvait atteindre les 170 km/h.

Ces performances, ainsi que le style et l’intérieur du modèle, ont permis à Maybach d’entrer dans la cour des grands dans la continuité de la W3. Dans les années 1930, la marque de très grand luxe pouvait alors rivaliser avec les Rolls-Royce ou les Bugatti, les références de l’époque. La Maybach Zeppelin (DS7 et DS8) n’a été produite qu’en petite série, environ à 200 exemplaires, ce qui a contribué à l’exclusivité et à la renommée du modèle.


Aujourd’hui, la marque allemande n’a pas réussi à retrouver ce prestige et cette excellence. Même les versions « Zeppelin » des 57 et 62, lancées en 2009, n’ont pas permis de changer le cours des choses. Plus de 70 ans après la Zeppelin originale, dont un demi-siècle d’absence, Maybach est toujours en quête de son glorieux passé. Une course contre la montre qui pourrait s’arrêter brutalement d’ici quelques semaines…

Je pige toujours pas pourquoi ils ont déterré cette marque, avec un si moche dessin, qui a donné un si moche dessein C'était pourtant l'occasion de faire du néo-rétro de prestige, il y a vraiment des boeufs, même chez Daimler

Remarque dans le même genre, on a la new bettle, et la mini à des années lumière du concept original, une voiture populaire car robuste et pas cher, Faute Grave, ils se sont plantés deux fois, ni fiable, ni bon marché ...

Le moteur Maybach V12 HL230 P30
Source



Comme évoqué dans l'historique de la marque, Maybach, ne s'est pas occupé uniquement d'automobile, outre la motorisation des zeppelins, cette entreprise a également fourni des moteurs militaires notament ceux des chars Tigre ou des SdKfz 9.



Le SdKfz 9.

Merci bob pour ce post.

L'histoire de la motorisation des armes allemandes est intéressantes. BMW, Messerchmit, Porsche, Opel, Maybach, Mercedes tous ou presque y sont passés.

On ne peut pas imaginer l'effet que ça fait de voir ces engins bouger, surtout 70ans après!.

A noter que le Tigre II, avait il me semble un "petit" moteur thermique à démarrage électrique depuis le poste de conduite pour démarrer le V12.

Char pratiquement indestructible par la voie terrestre. Son seul défaut était son poids, ou son moteur trop peu puissant, et ses chenilles.

JB

edit: c'était en fait un moteur électrique 24V

Marrant, les SL 600 ne font pas le même bruit

Bob a écrit:

Citation :

A noter que le Tigre II, avait il me semble un "petit" moteur thermique à démarrage électrique depuis le poste de conduite pour démarrer le V12.

C'était préférable en effet, car en Russie par -40° démarrer à la manivelle

Ca réchauffe