La Mercedes C36 AMG (W202) 1993 - 1997
Texte: Gabriel LESSARD
Source : automobile-sportiveAprès avoir magnifié depuis 1967 sur les pistes et sur les routes les Mercedes-Benz avec sérieux et passion,
AMG ICI signe un accord de coopération au Mondial de Paris 1990 avec la marque à l'étoile. Premier " enfant " reconnu né de cette union : la C36 AMG. En partant de la C280, AMG va augmenter la cylindrée à 3,6 litres et porter la puissance à 280 ch. Avec son couple goulu et ses performances décoiffantes, la C36 AMG se garde pourtant bien de venir chasser sur les terres de la BMW M3. Le sport pur et dur, c'est pour les autres, une AMG doit avant tout rester une Mercedes. Un nouvel art de rouler vite était né…
Si Hans Werner Aufrecht connaît bien la maison étoilée de Stuttgart pour y avoir travaillé, il faudra attendre le Mondial de Paris 1990 pour que les contacts et bons procédés longuement entretenus entre AMG et Mercedes-Benz deviennent plus officiels. Il faut avouer qu'à cette époque, AMG est tout sauf un petit bricolo du dimanche. Avec 330 employés, un premier titre en DTM avec
la Mercedes-Benz 190 2.5-16 Evo I ICI en 1988, et la distribution partielle dans le réseau Mercedes européen de
la 190E 3.2 AMG, AMG ICI avait depuis longtemps déjà fait ses preuves auprès de la "toute puissante" Daimler-Benz AG. Le rival münichois, BMW, possède déjà depuis longtemps sa branche sportive avec Motorsport qui frappe des BMW excitantes et sportives de son "M" tricolore. Mercedes ayant pris du retard sur ce sujet,
le drame des 24 Heures du Mans en 1955 ICI n'y étant certainement pas étranger en plus de la philosophie maison chevillée sur le confort et la qualité, l'acquisition du préparateur d'Affalterbach était ainsi la solution la plus simple et rapide avec une image ayant déjà une notoriété établie et prestigieuse pour développer une gamme sport et prestige. Le premier enfant officiel de cette union sera la Mercedes C36 AMG (W202) en 1993. Avec les coudées encore franches (la suite sera moins vraie), AMG va donc partir d'une C280 avec son six en ligne pour établir une véritable berline sportive, sans oublier les gènes de la maison : confort, sport et exclusivité. Prévu initialement en petite série, presque artisanale selon des volumes usuels chez AMG, ce sont finalement 5 200 C36 AMG en moins de 4 ans qui sortiront des ateliers d'Affalterbach. Preuve de la réussite du concept !... Vous aviez apprécié cet esprit sportif échappé des circuits avec
les 2.3-16, 2.5-16 et ses évolutions ICI ? Oubliez tout, car ici, la C36 AMG c'est avant tout le sport de route pour pères de famille pressés..
CONCEPT ET LANCEMENTBien évidemment, lors de l'invitation à découvrir cette nouvelle berline sportive, les responsables de Mercedes-AMG ont joué avec les mots et la situation sans retenue. A tous ceux qui voyaient en la C36 AMG une rivale toute indiquée de la BMW M3 E36, qui était de surcroit annoncée en 4 portes prochainement, Mercedes affirmait alors que "la C36 a un positionnement spécifique et n'entre pas en concurrence avec un autre constructeur allemand". La bonne blague ! Si bonne, que les essais de découverte et présentation de la C36 se déroulèrent en… Bavière ! Et dire qu'en plus les dirigeants de BMW avaient été même conviés à cette présentation. Provoc ? Vous avez dit Provoc ?! Sur l'imposition de la boîte automatique, Dominique Piedade, qui dirigeait alors les services commerciaux d'AMG expliquait alors que "90% des clients AMG ont dans le passé commandé des voitures à boîte automatique et ce type de transmission leur convient très bien." Le processus de fabrication des C36 peut paraître quelque peu alambiqué puisque c'est dans l'usine Mercedes-Benz de Brême qu'elle naît. Ensuite elle part à Affalterbach chez AMG pour recevoir son ensemble moteur-boîte, ses freins avant, ses éléments de carrosserie spécifiques et les détails de finition intérieurs. Un processus qui n'est pas sans rappeler quelques temps plus tôt celui de la Mercedes 500E qui faisait ainsi l'aller-retour avec l'usine Porsche de Zuffenhausen accueillie sur les lignes de montage des Porsche 928. Loin d'être une série limitée d'un tuner amateur, la C36 AMG a connu un développement digne des autres modèles de la marque à l'étoile avec des kilomètres en endurances parcourus à bon train, des dizaines de milliers de kilomètres d'essais divers et variés, tractant même parfois une caravane de 1,5 tonnes. Lorsque l'exclusivité et le sport riment avec sérieux !...
MERCEDES C36 AMG COUPES ET CABRIOSComplétement oublié aujourd'hui, pourtant les nobles et élégants coupés et cabriolets "CE" basés sur les berlines W124, eurent le droit à leur tour de la motorisation et présentation des berlines C36 AMG. Imaginez un peu les 280 ch et les près de 40 mkg de couple dans ces délicieux coupés et cabrios... qui s'en souvient encore aujourd'hui ?DESIGNAMG n'a jamais été friand de style déluré. Pour la digne maison d'Affalterbach, pas besoin d'en mettre plein la vue pour exciter la convoitise, les performances et la fiche technique sont leur meilleur passeport vers l'image. Cela tombe bien, car Mercedes-Benz n'est pas non plus dans le délire stylistique. Pas étonnant donc que la C36 AMG ne soit reconnaissable que par les amateurs éclairés de voitures de sport. Ô bien sûr, on devine bien que l'auto a été rabaissée de 25 mm par rapport aux autres Classe C W202 (-10 mm par rapport aux finitions "Sport"). En guise de différenciation, un kit carrosserie complet (boucliers avant et arrière, bas de caisse) habille la caisse en s'inspirant toutefois de celui de la finition " Sport " sur laquelle il est basé (comme l'indique le logo incrusté sur les flancs avant). Dans les détails amusants, on imagine la bagarre du designer d'AMG qui a réussi in extremis à imposer son (petit !) logo sur le bas du spoiler avant ! Quelques signes trompent en revanche peu de personnes sur la destinée de cette berline pas si tranquille comme les double sorties d'échappement carrées, ou encore les grosses roues de 17 pouces 5 branches siglées AMG. Malgré la vocation sportive de la C36, le jonc chromé a été conservé ceinturant toute la caisse au niveau des pare-chocs. Avec son assiette abaissée, posée sur ses grosses roues, la C36 n'offre que peu d'interstice entre le passage de roue et le pneu faisant penser aux voitures du DTM allemand. Pour le reste, la Classe C est bien un Mercedes-Benz avec son étoile surplombant son capot, ses gros optiques arrière bicolore débordant vers le haut ou son antenne télescopique pour la radio. Le sacro-saint mono-balais, aussi peu efficace qu'agaçant est toujours de la partie… Dans l'habitacle, là encore AMG est parti de la finition "Sport" pour l'agrémenter à sa sauce. Si les AMG d'aujourd'hui sont très bien équipées de série, cela n'était pas encore dans les habitudes maison puisqu'il fallait alors piocher dans le catalogue des options pour acquérir la sellerie cuir ! Heureusement, pour le reste le minimum est là, même la climatisation. On retrouve la sellerie tissu à carreaux des finitions "Sport", tandis que la planche de bord conserve des traits rigides et classiques de la marque à l'étoile. L'instrumentation gris clair est spécifique, siglée "AMG", comme le pommeau de la boîte auto qui est frappé du "C36" stylisé. La grosse surprise pour une Mercedes est son volant bicolore (la partie basse est claire) qui est d'un diamètre enfin raisonnable (390 mm). Tout est bien fini et propre, hormis ces plaquages imitant le carbone maladroitement, tandis que l'amateur de voitures exclusives aurait aimé y trouver une présentation plus spécifique à l'AMG. Trop basée sur la finition "Sport" il fallait alors piocher dans le catalogue d'accessoires de personnalisation d'AMG pour avoir véritablement quelque chose d'unique…
MOTEURA première "vraie" AMG officielle chez Mercedes, continuité des habitudes du sorcier allemand. Pas question en effet d'avoir recours au moteur plus gros des gammes hautes (ce que les amateurs appellent un " swap "), c'est un vrai travail de motoriste qui va être réalisé. En partant de la C280 et son 6 cylindres en ligne 24 soupapes, les techniciens allemands vont opérer un réalésage en augmentant l'alésage à 91 mm (au lieu de 89,9 mm) et la course à 92,4 mm (contre 73,5 mm). Vous l'aurez compris un caractère longue course a été privilégié pour offrir un couple très conséquent. Pas de doute, le résultat est probant avec tout de même 39,2 mkg à 4 000 tr/mn. Pour l'occasion un vilebrequin est de la partie, tandis que l'ensemble bielles et pistons sont forgés et profitent de techniques héritées de la compétition. Pour optimiser le remplissage des chambres de combustion, la culasse est retouchée avec des conduits agrandis tandis que les conduits d'admission sont réusinés en partant de ceux du moteur 3,2 litres. Les soupapes voient leurs temps d'ouverture modifiés en raison de nouveaux arbres à cames tandis que la cartographie moteur est spécifique à la C36. L'échappement est également spécifique avec des catalyseurs de plus grand volume pour ne pas étouffer l'arrivée des 280 ch à 5 750 tr/mn. Les amateurs avertis auront donc remarqué que ce six en ligne Mercedes-AMG est donc plus coupleux que le 6 en ligne de la M3 E36 contemporaine (7 mkg de plus) mais moins puissant et volubile (6 ch de moins). Et puis la grosse différence avec la M3, c'est que non seulement il a 100 kilos de plus à emporter, mais en plus il est impérativement associé à une boîte automatique également vue sur les moteurs V8 Mercedes-Benz. Elle a bénéficié au passage de nouveaux points d'encrage, le convertisseur de couple a été revu et les paramètres de gestion ont été ré-étudiés. Si les reprises ont été privilégiées les performances pures ne sont pas en reste : 0 à 100 km/h en 6"6, km DA en 26"4 et une vitesse auto-limitée à 250 km/h. Voilà de quoi effacer, aujourd'hui encore bon nombre de véhicules présents sur la chaussée.
CHASSISToujours parti d'une caisse autoporteuse de la gamme C W202 avec suspensions triangulées devant et essieu multibras derrière, les hommes d'AMG se sont attachés à peaufiner les trains roulants. L'assiette a été abaissée de 10 mm par rapport à la finition sport, avec un débattement réduit et des amortisseurs à gaz spécifiques. Posé sur des roues alu de 17" chaussées de pneus en 225/45 à l'avant et 245/40 à l'arrière, la motricité est aidée par un antipatinage ASR qui ne fait pas oublier malheureusement l'absence d'autobloquant. Dès que les conditions de la chaussée se dégradent, où que l'adhérence est précaire, la motricité est vite mise à mal et il conviendra de conduire souplement avec la remise des gaz. Pour ralentir l'auto, AMG a choisi la simplicité et l'efficacité en reprenant les éléments avant du roadster SL600 R129, qui sont également les freins des 500E et aussi des 190 2.5-16 Evo et Evo 2. La paire arrière, toujours des disques proviennent eux des berlines E420 à moteur V8. Un ABS est également de série pour aide le conducteur distrait et conserver le pouvoir directionnel de la direction à boîtier à circuit de billes (avec assistance). Avec ces réglages, le confort, jusqu'ici loué sur la gamme C W202, est très ferme. On continue cependant de goûter aux délices de confort de roulement évolué, mais la prise de roulis est contenue et dès que la chaussée se dégrade, le confort pour les occupants perd vite de sa superbe. La C36 est nettement plus dynamique sur la route et permet de profiter pleinement de son potentiel, tout en restant moins radicale et sportive que sa rivale bavaroise. Le freinage s'avère puissant et endurant, tandis que son domaine de prédilection est le sport rapide mais pas l'ambiance course au volant. Son antipatinage, et sa boîte auto vous rappelleront alors à l'ordre....
ACHETER UNE MERCEDES-BENZ CLASSE-C (W202) C36 AMGSi la C36 AMG fut un véritable succès commercial au niveau mondial, les ventes en France, en raison du prix très coquet furent toutes relatives. N'attendez donc pas trouver des C36 AMG dans les petites annonces par grappes. Les professionnels spécialisés dans la vente de voitures de sport et prestige ne s'intéresse plus trop aux C36 AMG en raison d'historiques souvent incertain ou du nombre de propriétaires qui se sont succédés au volant de la belle. Pourtant à la condition que l'entretien soit scrupuleux et régulier selon la préconisation constructeur, la C36 AMG est fiable et presque indestructible. Les gros kilométrages sont souvent légion et ne doivent pas vous inquiéter. D'ailleurs, bon nombre de C36 dépassent allègrement les 200 000 km avec le moteur et la boîte d'origine. Il faut avouer que pour la longévité de la mécanique, la distribution par chaîne est gage de fiabilité et endurance, tandis que la boîte auto musèle quelque peu les ardeurs des conducteurs enflammés et préserve la mécanique. Il est recommandé de remplacer l'huile moteur tous les 10 à 15 000 km selon l'usage que vous enfaites. Les points à surveiller lors de l'achat concerne la corrosion sur certains endroits parfois sensibles selon la provenance de l'auto, mais aussi l'état des pneumatiques (vu leur prix), et surtout si tous les accessoires AMG spécifiques sont présents, car en SAV, leur disponibilité est certes permanente, mais leur tarif digne d'un vrai hold-up. A vérifier également l'état des amortisseurs et des silents-blocs qui souffrent souvent en raison du poids de l'outrage temps/kilomètres. Attention à ce que la boîte auto ne patine pas trop lors de l'engagement des rapports, signe alors au mieux d'une vidange de convertisseur, ou au pire d'un remplacement de la boîte. D'une manière générale, il faut impérativement choisir une auto à l'origine connue avec un historique limpide et clair. Sans ce préalable, fuyez car les coûts de réfections dépasseront très largement le prix de la voiture qui tourne aujourd'hui autour de 10 000 euros selon l'état et le kilométrage. N'hésitez pas à dépenser jusqu'à 12 000 euros si vous êtes certains de son origine et état...
CONCLUSIONVoilà une auto qui actuellement est en pleine vague creuse dans les limbes de l'occasion. C'est justement le moment de s'intéresser à celles qui sont encore en bon état, avec un historique limpide et connu. Certes moins sportive que les 190 16 soupapes, ou encore sa rivale de Münich, la M3 E36, la C36 AMG distille un art de vivre sur la route que peu de voiture peuvent revendiquer. Confort, mais efficacité, performances, mais souplesse de fonctionnement, la C36 est en outre la première du nom à inaugurer l'union sacrée entre Mercedes-Benz et AMG pour aller taquiner BMW et son M diabolique. Pour une première, c'est une réussite !...
CHRONOLOGIE1959: Hans Werner Aufrecht rejoint le département essais de Mercedes.
1967 : Hans Werner Aufrecht s'associe avec Erhard Melcher pour fonder AMG (Aufrecht-Melcher-Grossachpach, ce dernier étant le lieu de naissance de M. Aufrecht).
1971 : AMG entre en compétition et impose sa 300 SEL 6.3 litres de 428 ch.
1976 : Création de l'atelier d'Affalterbach.
1985 : Ouverture d'un second atelier.
1987 : Apparition du V8 de 6 litres de cylindrée, qui sera notamment monté sous le capot des Classe E W124 baptisées " The Hammer ". AMG emploie 100 personnes.
1988 : Premier titre DTM avec Mercedes-Benz et les 190 2.5-16 Evo.
1989 : AMG emploie 200 personnes.
1990 : En octobre, au salon de Paris, Mercedes-Benz et AMG signent un accord de coopération.
AMG emploie 330 personnes.
1992 : 2e titre DTM avec Mercedes-Benz et les 190 2.5-16 Evo 2.
1993 : Commercialisation de la nouvelle gamme Classe C (W202) en remplacement des Mercedes 190 (W201).
Présentation en novembre de la C36 AMG : 6 en ligne de 280 ch, première véritable Mercedes-AMG officielle.
AMG emploie 400 personnes dont 95 dédiés à la compétition.
1994 : En avril, commercialisation en France de la C36 AMG.
1996 : La C36 AMG profite du remplacement des boîtes automatiques de la gamme C W202 en recevant une nouvelle boîte à 5 rapports au lieu de 4.
1997 : Facelift de toute la gamme Classe C (W202) : nouvelle calandre, meilleure intégration des phares.
Présentation de la C43 AMG (W202) disponible en berline mais aussi en break.
1998 : Commercialisation de la C43 AMG (W202) équipée du V8 de 4,2 litres et 306 ch qui remplace la C36 AMG.
2000 : Arrêt des Classe C W202. Commercialisation de la nouvelle Classe C W203.
PRODUCTION Mercedes-Benz C36 AMG : 5200 ex.
CE QU'ILS EN ONT PENSE "Sur autoroute, on retrouve l'aisance royale des Classe E V8. La motricité est bonne, mais l'on a vite fait de se montrer circonspect sur sol humide. La boîte auto exige une conduite coulée, avec beaucoup d'anticipation. Elle ne suit pas un rythme rapide et l'on se retrouve facilement ou trop haut, ou trop bas en régime, ce qui ne favorise pas les débordements contrôlés à l'aide du volant et de l'accélérateur. Agir manuellement sur le sélecteur ne résout pas tout. Mercedes a choisi la douceur et les bonnes manières, il faut s'y plier. Ce n'est pas du tout désagréable. La tenue de route, le freinage sont excellents mais le côté ludique que l'on ressent sur une M3 est absent. La C36, c'est la force tranquille, la bourgeoise bien élevée qui n'a rien à voir avec une base DTM."
Auto Hebdo - octobre 1993 - Mercedes-Benz C36 AMG - Jean-François Marchet."Son moteur, un 3.6 l/24 soupapes extrapolé du 6 cylindres 2.8 l. de la C280 donne l'impression d'être plus aseptisé que celui de la M3, même s'il chante dans des tonalités évocatrices et même s'il ne s'en laisse pas compter en performances par la bavaroise. Ainsi Mercedes revendique un 26"8 au kilomètre départ arrêté, pas mal pour une automatique tandis que la vitesse est limitée volontairement à 250 km/h."
L'Auto-Journal - novembre 1993 - Mercedes-Benz C36 AMG - Jean-Claude Letrou."Surprenante par sa vivacité, la C36 parviendrait à faire oublier son antipatinage. Bravo AMG ! En revanche, pour ce qui est de la boîte automatique… Extérieurement, cette Classe C annonce encore la couleur avec ses boucliers spécifiques, ses jupes latérales et des projecteurs supplémentaires. A l'intérieur, on retrouve la finition carbone Sport, à laquelle AMG ajoute sa touche personnelle : fonds de cadrans grisés entre autre. Un bijou ! Profitant d'une base figurant parmi les meilleures, le très officiel préparateur AMG la sublime encore. La C36 serait la M3 de Mercedes… si elle en possédait la boîte 6 !."
Le Moniteur Automobile - HS spécial Essais 1998 - Mercedes-Benz C36 AMG - Collège d'auteurs.CARACTERISTIQUES TECHNIQUES MERCEDES-BENZ CLASSE-C (W202) C36 AMG380 000 francs (1994) 28 CV FISCAUX
MOTEURType: 6 cylindres en ligne, 24 soupapes, 2 arbres à cames latéral
Position: longitudinal AV
Alimentation: Gestion électronique Bosch Motronic avec injection à débimètre à fil chaud.
Cylindrée en cm3: 3 606
Alésage x course : 91 x 92,4
Puissance ch DIN à tr/mn: 280 à 5 750.
Puissance au litre en ch DIN : 77,64
Couple maxi en mkg à tr/mn: 39,2 à 4 000.
Couple au litre en mkg : 10,87
TRANSMISSIONAR + Antipatinage ASR.
Boîte de vitesses (rapports): Automatique 4 rapports (5 rapports dès 1996)
POIDSDonnées constructeur en kg: 1 560
Rapport poids/puissance en kg/ch DIN : 5,57.
ROUES
Freins : 2 disques AV et 2 disques AR + ABS.
Pneus : Bridgestone AV 225/45 ZR 17 et AR 245/40 ZR 17.
PERFORMANCESVitesse maxi en km/h: 250
400 m DA en secondes: 14"6
1 000 m DA en secondes: 26"4
0 à 100 km/h : 6"6
0 à 200 km/h : ND
Consommation moyenne : 13 L/100 Km en moyenne.
BIEN +
Finition
Fiabilité générale
Performances
Reprises
Moteur sur mesure et plein de couple
Première AMG-Mercedes officielle
Châssis équilibré
Freinage puissant
Prix d'achat
Berline hautes performancesPAS BIEN -
Image actuelle
Prix des pièces
Délicate sur le mouillé (motricité)
Poids
Boîte auto imposée et gestion lente
Présentation intérieure trop proche de la série
Beaucoup d'options (même le cuir !)
Confort ferme
Pas d'autobloquant
Autonomie/consommationTexte: Gabriel LESSARD
Source : automobile-sportive