La Mercedes 500K 1935

MERCEDES 500 K Tourenwagen
Gilles Bonnafous le 20/07/2001

Une voiture mythique, la 500 K, il s'agit d'une rarissime version Tourenwagen, un tourer à deux portes et quatre places.
Monument de la gamme Mercedes des années trente, la 500 K était réservée à une clientèle huppée, capable de débourser au moins 22 000 Reichsmark (soit sensiblement le double d'une 320, une voiture déjà de haut de gamme). Pour ce prix, performances, luxe et confort d'exception étaient au programme.

Prenant en 1934 la suite de la génération SS, la 500 K est motorisée par un huit cylindres en ligne suralimenté de cinq litres développant 160 ch. Il faut préciser que la lettre K ne signifie pas Kurz (empattement court) comme sur la SSK, mais compresseur. A ce modèle construit jusqu'en 1936 à 354 unités, succèdera la 540 K encore plus puissante (180 ch).

Pour bien situer le Tourenwagen au sein de la gamme de Stuttgart et ses nombreuses déclinaisons de cabriolets A, B, C, D et roadsters, il convient de faire un rappel du riche et assez complexe lexique des Mercedes découvertes à vocation sportive des années trente . L'acquéreur sportif et fortuné, amateur de grand air a le choix entre des carrosseries à deux places (Spezial-Roadster, roadster et cabriolet A), ou à quatre places et deux portes (cabriolet B à quatre vitres et cabriolet C à deux vitres), ou encore à quatre grandes places et quatre portes (cabriolet D). Il peut enfin opter pour le Tourenwagen, qui, avec ses quatre places spacieuses et ses deux portes fait un peu figure de cabriolet D qu'on aurait amputé de deux de ses portières. Il est construit sur le châssis normal à empattement de 3,29 mètres de la berline et des cabriolets B et C. Seize exemplaires seront construits équipés de cette carrosserie.

La 500 K Tourenwagen que nous vous présentons est une voiture qui a vu du pays ! Livrée en Pologne en 1935, elle a ensuite pris le chemin de l'Afrique pour se retrouver dans les années soixante en Namibie. C'est là que Daimler-Benz la repère et en fait l'acquisition en 1970. Elle se présentait dans un très bon état d'origine, mais la mécanique, qui avait beaucoup donné, était hors d'état de fonctionner. Dans ces conditions, la 500 K n'est présentée par Mercedes que de manière statique à l'occasion d'expositions. Ce n'est qu'après quelques années que sa restauration complète est décidée par le musée de Stuttgart. Elle sera réalisée en deux temps : d'abord la mécanique - la voiture roule en 1983 -, puis la carrosserie et l'intérieur. Il sera nécessaire de refaire certains éléments de l'armature en bois, mais toutes les pièces métalliques de la carrosserie sont originales, la corrosion n'ayant que peu affecté la voiture. Ayant retrouvé son lustre d'antan, la 500 K Tourenwagen est depuis utilisée par Mercedes pour prendre part à des évènements, concentrations et concours.

La restauration, qui s'est étalée sur trois ans, s'est avérée fort coûteuse. Mais elle était justifiée par le faible nombre de voitures construites et par le fait qu'il n'en subsiste aujourd'hui que deux exemplaires (en tout cas répertoriés), le second se trouvant aux Etats-Unis chez un particulier.

sources : http://www.motorlegend.com/cabriolet/mercedes-500-k-tourenwagen/6,1498.html

Taille de capot Mais les lignes !!! Impensable sur une auto de "mr tout le monde"

C'est une oeuvre d'art..

Et puis cet intérieur bois, avec le cuir rouge..

Ça doit être relativement inconduisible, selon les critères actuels, sans parler de l'angoisse de circuler avec un tel véhicule, mais quelle beauté !!!

Bob a écrit:

Ça doit être relativement inconduisible, selon les critères actuels, sans parler de l'angoisse de circuler avec un tel véhicule, mais quelle beauté !!!

C'est clair, elle est extra..

A l'époque y avait que Mercedes, comme constructeur allemand, qui proposait des voitures pareil?

A l'époque il y avait Maybach Voir : ICI & Horch

Ok c'est chouette!

Bmw n'était pas dans ce segment.

BMW à l'origine était un fabriquant de moto, il est arrivé à l'automobile par les roadsters sportifs pas de BMW de grand luxe et de grosse cylindrée à l'époque.... Dans ce temps là c'était les Français qui tenaient le haut du pavé avec Bugatti, Hispano Suiza, Delage, Delahaye, Talbot Lago et même Citroën qui avec la traction était une précurseur.... une autre époque

Bob a écrit:

BMW à l'origine était un fabriquant de moto, il est arrivé à l'automobile par les roadsters sportifs pas de BMW de grand luxe et de grosse cylindrée à l'époque.... Dans ce temps là c'était les Français qui tenaient le haut du pavé avec Bugatti, Hispano Suiza, Delage, Delahaye, Talbot Lago et même Citroën qui avec la traction était une précurseur.... une autre époque

Aujourd'hui c'est bien tout le contraire, comme ça peut vite changer..

En dehors des "cache-roues" elle est plutot sympa, imposante, faudrait la voir en vrai je pense

Mais quelle oeuvre d'art, des formes, un dessin et une couleur tout simplement splendide.

Sinon le tuning de l'époque était bien moins choquant que maintenant.

Mais faudrait avoir le ressentie et la vision de l'époque, peut-être que c'était apprecié par les gens, en tout cas ça ne dérangeait pas Mercedes, l'étoile est toujours présente sur la calandre.

A l'époque MB, comme la plupart des constructeurs livrait des châssis nus aux carrossiers, qui exécutaient alors les désidératas des clients les plus fortunés avec plus ou moins de réussite

Bob a écrit:

A l'époque MB, comme la plupart des constructeurs livrait des châssis nus aux carrossiers, qui exécutaient alors les désidératas des clients les plus fortunés avec plus ou moins de réussite

Ok d'accord intéressant, chaque client pouvait avoir sa Mercedes unique, avec un dessin de carrosserie différent..

Une autre époque.

bob,

je n'avais pas vu le sujet

je regarde demain