LE SUJET ETANT COUVERT DE NOMBREUSES PHOTOS MAGNIFIQUES, QUE JE NE PEUX QUE RAJOUTER DU TEXTEMercedes n’avait jamais proposé une voiture aussi sobre. Les premiers modèles de la nouvelle classe intermédiaire sortirent en 1968 et on les surnomma vite /8 en référence à leur année de lancement.
Un record de vente de près de 2 millions d’unités fut atteint, soit l’équivalent du nombre de véhicules construits chez Daimler-Benz entre 1946 et 1968, tous modèles confondus. La nouvelle berline était plus courte, plus fine et plus basse que le modèle précédent, et équipée d’un moteur essence 4 ou 6 cylindres et d’un diesel de 4 ou 5 cylindres.
La mercedes-Benz 200 de 95 CH mettait
la légende en route.Qui dit nouveauté ne dit pas forcément modèle plus imposant ; Quatre générations avant leurs descendantes de l’actuelle classe E, les séries /8 en étaient la preuve avec leur silhouette moins corpulente que celle des précédentes berlines Mercedes de classe intermédiaire.
Mercedes anticipait ainsi chez sa clientèle le désir de voir un contraste plus net entre les différentes classes.
Il est surprenant de voir comment
la dénomination « /8 » est entrée dans le langage courant par la suite, alors que ce n’était au départ qu’un terme utilisé par les gens d’usine en référence à 1968, l’année de lancement des véhicules.
Ce suffixe accolé au numéro de la gamme, on parle par exemple des 200/8, servait surtout à faire la distinction avec les précédents modèles de la même gamme.
L’année 1968 rappelle avant tout les révoltes estudiantines contre le système bourgeois et capitaliste, qui ont éclaté un peu partout en Europe : rien à voir, donc, avec la sobre et sage berline Mercedes, si ce n’est que celle-ci représentait en définitive une petite révolution pour le constructeur et pour sa clientèle.
Le chiffre 8, chargé d’histoire, figure du reste sur la carte grise du véhicule, après le numéro de la gamme.
Dés le début, un large choix de moteur fut proposé, à commencer par 6 cylindres à double arbre à cames pour les 200 et 200D, jusqu’aux 280.
Les W114 furent équipés d’un moteur 5 ou 6 cylindres et les W115 d’un 4 cylindres.
Pour le style, ils donnèrent une ligne claire et anguleuse, optant pour des phares verticaux et une grille de calandre proéminente ; comme un clin d’œil à la marque, les projecteurs, quelque peu galbés vers l’avant, éclairaient de coté l’insigne Mercedes juché sur le radiateur ; rien de tel pour mettre en scène l’
»étincelante étoile ».Par rapport à l’ancien modèle , l’empattement a été rallongé de 5 cm ; mais sa carrosserie perdait 5 cm en longueur, 2.5 en largeur et 5.5 en hauteur.
Malgré un espace intérieur plus réduit, elle fut quand même accueillit à bras ouvert par les chauffeurs de taxi entre autre.
La berline pouvait être équipée d’une lumière intérieure à l’arrière, d’un prestigieux poste Becker, d’un toit ouvrant et d’une climatisation.
Des vitres électriques étaient également proposées.
Après avoir assisté aux premiers essais poussés du véhicule,
les journalistes applaudirent sa qualité de conduite, semblable à celle d’une voiture de sport.
Stabilité du véhicule du à son empattement mais aussi aux grandes roues de 14 pouces et au nouveau système de suspension.
L’essieu avant était équipé pour la première fois d’une suspension à double triangulation , raccordé au porte fusée par deux rotules.
La suspension arrière à bras transversal constituait aussi une nouveauté.
Une suspension hydropneumatique était également disponible en option.
L’ancien frein à main fut remplacé par un frein de stationnement au pied
La série /8 passait pour être très solide. Le bruit sourd que font les lourdes portières en claquant est légendaire. Nombreux lui attribuèrent le surnom de
coffre-fort roulant ou de char familial
Au début, les seuls modèles diesel étaient la poussive 200D de 55CV et la 220D de 60CV.
En 1972, la 220D fut remplacée par la 240D, puis deux ans plus tard, une 240D 3.0 de 5 cylindres fit son entrée.
Ce fut alors le premier diesel à 5 cylindres au monde.Les équipements et options étaient très riche comme toujours.
De série, une boite 4 avec, au choix sans supplément un levier de vitesse traditionnel ou une manette au volant.
En option, une boite auto à convertisseur de couple hydraulique, ainsi que la direction assistée.
Les moteurs pouvaient être débridés, c
hez AMG entre autre vers la fin des années 60. (AMG et Mercedes commencèrent à travailler ensemble dés cette époque)
C’est ainsi que la 280E put atteindre les 230 CV et monter à 250km/h
Fin 68, une version coupé apparut, toute ornée de chrome.
Pare brise plus bas et toit abaissé, pare-chocs redessinés
Une berline-chauffeur plus longue était également disponible
Il y eut au cours de sa carrière beaucoup de modifications ou restylage.
1969 Amélioration de l’intérieur
Boite 5 en options sur les 6 cylindres
1972, habitacle, pare brise feuilletée
1973 habitacle, volant sécurisé appui tête et ceintures de sécurité automatiques
Septembre 1973, restylage de la carrosserie la calandre fut élargie et aplatie et les vitres triangulaires réglables supprimées. La plaque d’immatriculation fut placée au dessus du pare-choc,et la poignée de coffre fut redessiné.
Rétros réglables de l’intérieur, gouttières de toit ornées.
Nouveaux feux arrières spécialement conçus pour moins se salir
Version commercialisée pour l'argentine
Version limousine