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 La Russo-Baltique "Impression" 2007

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MessageSujet: La Russo-Baltique "Impression" 2007   La Russo-Baltique "Impression" 2007 EmptyLun 20 Déc 2010 - 11:20

La Russo-Baltique "Impression" 2007
Source : www.gatsbyonline.com



La Russo-Baltique "Impression" 2007 2006_r10
Elle ne passe pas inaperçue, avec son allure de bolide des années 1930. Portant fièrement l’aigle à deux têtes de la cour de Russie, la ’Russo-Baltique’, résurrection de la marque officielle du tsar, fait régner la nostalgie. Cent ans exactement après sa naissance à Riga en 1907, alors que la Lettonie faisait encore partie de l’empire des tsars, la marque présente son prototype de coupé 4 places "fait à la main" par une trentaine de salariés à Moscou.

Fondé en 1907 par la plus grande entreprise industrielle russe de l’époque, le "Département automobile de Russo-Baltique" obtiendra en 1913 le titre de "Fournisseur de la Cour de sa Majesté impériale tsar de Russie", le dernier empereur Nicolas II, qui commanda deux exemplaires. L’année d’avant, Russo-Baltique avait participé au rallye de Monte-Carlo où elle avait remporté le 1er prix touristique endurance et celui de la course à la distance.
Un modèle C24-30 traversera l’Europe, de Saint-Pétersbourg à Naples, avant de faire l’ascension du Vésuve. La marque survivra à la première guerre mondiale mais pas à la chute de l’empire tsariste, Russo-Baltique fermant ses portes en 1919 deux ans après la révolution bolchevique, alors qu’il n’était plus question de fabriquer des voitures de luxe...

La Russo-Baltique "Impression" 2007 2006_r11

La Russie pourvoyeuse de clients excentriques commence à faire naître des vocations et un petit groupe de designers aidés d’ingénieurs locaux a entrepris de réaliser leur vision de la résurrection d’une marque du passé avec sa Russo-Baltique "Impression". C’est le concept Volga V12 sur base d'une BMW série 8 présenté il y a quelques années qui a mis en appétit les créateurs de ce concept. Ce groupement d’étudiant, d’ingénieurs et de professionnels russes a donc imaginé sur papier la Russo-Baltique "Impression", puis a construit la maquette avec l’aide de Ernest Tsarukyan, ingénieur chez Audi et Vladimir Pirozhkov, expérimenté concepteur travaillant pour Toyota.

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La renaissance de la marque, après une éclipse de 88 ans, est l’oeuvre d’Ivan Chichkine, un jeune homme qui a fait le pari de "ressusciter un nom glorieux". Agé de 33 ans, Chichkine, à la tête d’un studio de design industriel, a lancé en 2003 son projet de construction d’une dizaine d’exemplaires de son coupé baptisé "Impression". Un bel animal de 5,50 m de long, très aérodynamique avec son arrière surélevé et une carrosserie grise en fibres de carbone. C'est imposant, rétro, surtout avec les ailes qui recouvrent les roues arrières et ça a une petite calandre en forme V à l'image des Alfa Roméo.
Et finalement c'est très réussi.

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"Il faut une forme extravagante pour attirer l’attention", observe son concepteur. L’intérieur est en zébrano massif, un bois d’Afrique du Sud, et le toit entièrement transparent. Le capot est orné de l’aigle à deux têtes, le blason de la maison de Russie. "J’ai déjà fait des milliers de kilomètres avec cette voiture en Russie et en Allemagne", raconte-t-il, précisant avoir roulé à plus de 300 km/h. Ce premier exemplaire est déjà promis, pour un peu plus d’un million d’euros, à un homme d’affaires russe dont on ne connaîtra pas le nom mais qui fait partie de la trilogie référencée un peu plus bas dans cet article... L’entrepreneur a toutefois besoin de concrétiser deux commandes supplémentaires avant de pouvoir lancer la production, et quelques indiscrétions m'ont fait savoir que ce seront les deux autres de la trilogie... Comme cela, sans citer de nom, on sait plus ou moins qui pourra payer cash 1.500.000 euros pour obtenir cette automobile extraordinaire.

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"Nous pourrons bientôt fabriquer deux exemplaires en même temps", assure-t-il, prévoyant environ 16 mois de travail pour se faire. La marque mythique vise ensuite rien de moins que "bâtir une sorte de pont entre la Russie et l’Europe, en montrant que nous, les Russes, pouvons mener à bien un projet comme celui-ci avec des Européens". Résolument nostalgique, la brochure Russo-Baltique présente sa création aux cotés d'images de la famille impériale passant en grande tenue devant sa flotte automobile de l’époque, dans laquelle figurent quelques Russo-Baltique, bien évidemment ! La logique historique voudrait que le président russe Vladimir Poutine range prochainement une Russo-Baltique dans son garage du Kremlin. "C’est une idée utile pour l'avenir", reconnaît Ivan Chichkine. "Mais il y a un problème pour l'instant, il nous faut attendre que nos finances soient au top... car si nous voulons que notre président conduise et possède une Russo-Baltique, il faut la lui offrir..."

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Une chose saute au visage lorsqu’on découvre l’engin en réel, c’est son imposante stature. L’Impression est grande puisqu’elle s’étale sur 5.50 m avec un empattement "canyonesque" de 3 m. Sa largeur de "seulement" 1.88m et sa hauteur de 1.40m sont assez explicites sur le volume difficilement appréciable en photos. Elle se positionne face à la la Maybach Exéléro Voir : ICI. D’ailleurs, comme pour la Maybach, Mercedes fait office de banque d’organe.

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Le V12 Biturbo Mercedes-AMG de 555cv propulse le paquebot russe de 1900 kg à des vitesses inavouables. 314 km/h en pointe et 0 à 100 km/h en 4 s. Ca déplace de l’air tout ça.... Pour rester dans le gigantisme, les roues sont en 22 pouces. Autres signes distinctifs de cet incroyable coupé 4 places : une calandre ornée d'un aigle à deux têtes, l'emblème officiel des anciens Tsars de Russie.

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Une fois les énormes portes (en élytre inversée) ouvertes, l'habitacle surprend tout autant. D'abord par sa sobriété : hormis les indispensables commodos, rien ne vient en effet dénaturer la superbe planche de bord généreusement garnie de zebrano, un bois exotique en provenance d'Afrique.
Pas même la moquette épaisse en laine d'agneau ou la présence massive de cuir naturel. Quant à juger de ce style étonnamment ressemblant (même si la philosophie n’est pas la même pour les 2 autos) au concept BMW Mille Miglia sorti à la même époque, les avis ne sont pas vraiment unanimes.
Immonde pour certains, rafraichissant pour d’autres, on peut objectivement dire qu’il a le mérite de ne pas singer les stars actuelles du Luxe et de proposer une vision très personnelle. De quoi attirer immanquablement le regard ! Sur le long terme cela peut marcher. 15 exemplaires seront construits, tous numérotés, garantissant l'exclusivité de la voiture d'un million et demi d'euros. Des locaux commerciaux seront basés en Russie, à Monaco et au Moyen Orient avec un début de production d’ici à l’été 2007, mais on sait déjà que trois voitures sont réservées aux trois plus importants milliardaires russes, fiers de rouler dans une voiture russe de 1.500.000 euros...

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Moscou...
Me voilà au fief de la Russo-Baltique ou je suis invité à essayer le coupé "Impression", la voiture mythique des milliardaires... Un soleil radieux illumine l'Avenue Igor Stopinovitch et la journée s’annonce idéale pour l'essai exclusif de la fameuse Russo-Baltique auquel j'ai été convié. En ajustant mes Wayfarers de circonstance, j'esquisse un sourire satisfait à la pensée que je suis le seul d’entre tous à avoir été invité à un essai "longue durée"...
J'ai pris tous le week-end, je ferais un superbe voyage jusqu'à la Baltique, pour immortaliser en photos cette somptueuse automobile...., du moins est-ce mon plan... Alors que je contemple la Place Rouge, je suis d'ores et déjà impatient de rouler en Russo-Baltique.

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On ne me laisse pas entrer dans l'usine, mais on m'invite à attendre l'arrivée du Boss dans le bar d'à coté... et c'est exactement comme dans les mauvais films : des strip-teaseuses qui se frottent contre une barre métallique sur la scène, une pénombre à couper au couteau, et des filles en bikini qui errent en salle à la recherche du gogo enthousiaste, il y en a ainsi plus d'une douzaine qui viennent me débiter leur petit speech de circonstance, d'abord en russe, puis, devant mon air déconfit, en anglais... "Hi, honey ! Where do you come from ? Do you want a dance ?".
"A dance", ici, comme partout ailleurs, c'est une discipline qui n'a rien à voir avec le sens du rythme. C'est juste une simulation d'accouplement : la fille s'assoit sur les genoux du client, enlève son minuscule soutien-gorge, et s'y frotte en prenant des poses qui se veulent suggestives.
Au bout de quelques minutes, le client congestionné, donne un max de roubles, d'euros et/ou de dollars à la danseuse, et tout le monde est content.
Evidemment, il y a la sécurité à moins de deux mètres, 130 kilos de dissuasion pour m'empêcher d'effleurer les seins parfaits de la demoiselle avec mes doigts tremblants. Je m'accroche désespérément à ma chaise pour m'occuper les mains, et je pense très fort à la Russo-Baltique qui m'attend dehors, pour que la délicieuse jeune femme qui m'écrase les organes génitaux avec ses fesses ne soit pas choquée par mon émotion grandissante.
C'est très drôle à regarder quand on a le vice dans la peau et qu'on aime se moquer des frustrations de ses contemporains, c'est encore plus "fun" à vivre, surtout dans un bar à Moscou....

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J'étais là à rêver du lac de Cuomo..., l'Italie, le soleil, le Chianti, un pays sec et chaud ou il ferait bon vivre et piloter la Russo-Baltique avec une jolie brunette à mes cotés qui me sussurerait des mots doux en Italien... Pendant une dizaine de secondes, je reprends mes esprits, j'en profite pour jeter un coup d'oeil circulaire. "Hey, sir Monsieur ! Is everything okay, tout va bien ?".
Merde, un Français, ici... Je lui demande ce qu'il fait là, il me répond qu'il est venu acheter une Russo-Baltique... Le vocabulaire surgit par à-coups des limbes de ma mémoire trouée, mon accent se dégrippe. J'ose une plaisanterie en V.O., le type se marre. Je me détends. Une autre Vodka...

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Pas de doute, ce type au sourire de tueur sait y faire, il faut aussi que j'anime la conversation pour éviter les silences pesants. Le Français se laisse abuser par l'ambiance faussement chaleureuse et la lumière tamisée. Il dit une première grosse connerie, puis une autre. Apparemment, il n'encaisse pas très bien les verres engloutis depuis le début de la soirée. Silencieux, le Boss de Russo-Baltique est arrivé... Il s'est installé au bout de la table et m'envoie un clin d'œil discret en me désignant les verres qui s'alignent devant moi. Tout est là, vide, preuve de mon adaptation aux coutumes locales, tout comme le Français, qui n'a pas fait qu'y tremper ses lèvres pour trinquer.
J'enrage intérieurement. Quel con je fais, mais quel con ! Je la connaissais, pourtant, la stratégie. Faire semblant de boire avec son interlocuteur, mais garder les idées claires en toutes circonstances. J'avais la théorie, j'ai foiré la pratique. Je n'ai pas pu me retenir d'avaler ces Vodka. Maintenant, il faut que je tienne le coup. Bizarrement, je garde une aisance, et surtout une conscience aiguë de tout ce qui se passe. Le Français se présente, il prétend être chanteur, ses paupières tanguent sur ses yeux injectés de sang.

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Nous sortons du bar.
"Qui êtes-vous ?", demande-je à ce Français "Moi..., je suis riche, donc puissant, la vie n’a aucune valeur pour moi si elle n’est pas comblée de richesses, je veux acquérir une Russo-Baltique, je peux tout me permettre sans penser aux conséquences, aucun homme ne peut entraver ma croissance et mes désirs, je suis une entité plus qu’un homme, une image plus qu’une âme, j’ai déjà tout fait dans ma vie, je suis blasé, il n’y a rien que je ne me suis pas permis, nommez-le ; je l’ai fait..."

La Russo-Baltique est là devant nous, le Boss me confie les clés, m'explique le sens des choses, en ce compris la manière de mettre les clignotants, puis me dit que je dois suivre sa grosse Mercedes 600, faute de quoi je risque de me perdre dans les faubourgs de Moscou... En route.
Le Français n'arrète pas... Je suis toute à la conduite de cette voiture extraordinaire. Devant, le capot semble aussi bas que large et indéfiniment long, les limites de ce monstre de près de deux tonnes sont impossible à cerner… Je suis vite rassuré par la douceur des commandes.
La direction sur-assistée me permet de promener la Russo-Baltique dans une quiétude d’esprit relative. Seul un rayon de braquage ridicule me provoque quelques sueurs froides dans les carrefours les plus étroits. En utilisation normale la Russo-Baltique se conduit somme toute comme n’importe quel coupé de luxe… Il ne faut pas hésiter à se montrer irrévérencieux pour évaluer les capacités de la mécanique. L’échappement laisse enfin échapper un feulement un tantinet plus viril tandis que la Russo-Baltique se cabre et se lance dans une charge héroïque tel le cuirassé Potemkine à plein régime.
L’accélération est vigoureuse et je suis surpris par la disponibilité du moteur qui semble sans limite. La Russo-Baltique est un formidable dragster en lignes droites.
Mes excès d’enthousiasme sont irrévocablement tempérés par les lois élémentaires de la physique. Cette Russo-Baltique est l'idéal pour les milliardaires souffrant d'un tardif démon de midi avec un panache réjouissant. Elle se laisse aller à des instincts répréhensibles que son étiquette lui interdit mais l’intensité de sa personnalité décadente lui confère un pouvoir d’attraction qui, s’il laissera insensibles les adeptes du manichéisme, ravira tous les autres, principalement les pervers hyper-fortunés...

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Devant moi, la Mercedes s'arrête devant une villa cossue. Le Boss descend, vient vers moi, ouvre la porte et me dit : "Voilà, j'espère que vous avez pleinement profité de l'essai de la Russo-Baltique, mon chauffeur va vous raccompagner à votre hôtel et vous donnera une brochure, merci d'être venu...". Choqué Choqué Choqué L'essai à duré à peine 20 minutes et c'est terminé... Je serre la main du Boss, et je m'installe à l'arrière de la Mercedes 600.

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Les milliardaires russes, sont de plus en plus nombreux et de plus en plus riches, selon le magazine Forbes, qui recense chaque année les 100 citoyens les plus riches. Selon ce palmarès, qui est le pendant russe de celui publié chaque année aux Etats-Unis, 2006 a été "une bonne année" pour ces personnalités, pour la plupart des hommes d’affaires encore jeunes (45 ans en moyenne), souligne le magazine. Globalement, leur fortune a bondi de 36% en un an, si bien que chacun d’eux "pesait" en moyenne 3,4 milliards de dollars. "L’année 2006 a été bonne. Tout ce que vendent les membres de la liste coûte cher : le pétrole, les métaux non ferreux, le gaz, le papier, les actions Gazprom et les mètres carrés à Moscou", souligne le magazine :
140 milliards de dollars d’excédent commercial dégagés l’an dernier par la Russie, sont partis "dans les poches" des membres de la liste, note Forbes.

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Roman Abramovitch...
Le classement demeure, dominé pour l'année 2006 encore, par Roman Abramovitch, 40 ans et propriétaire du club de football anglais Chelsea : sa fortune s’est d’ailleurs arrondie d’un milliard de dollars depuis l’an dernier (2005), à 19,2 milliards, affirme ce magazine imprimé sur papier glacé, dont les nombreuses publicités pour les voitures de luxe et les montres incrustées de diamants s’adressent de toute évidence en priorité aux premiers..
Abramovitch est né à Saratov en Russie dans une famille juive.
Il est élevé par son oncle paternel, Leib Abramovich à Oukhta (à 1300 km de Moscou) jusqu’à ses huit ans, puis à Moscou par un autre oncle, Abraam.
Il intègre le prestigieux Institut of the Oil and Gas de Moscou, qu’il abandonne pour se lancer dans les affaires.
En 1992, un juge de Moscou ordonne l’interrogation d’Abramovitch en se référant à l’article 90 du code criminel russe ; à cette époque Abramovitch était en affaires avec une entreprise lettono-américaine.
Il est accusé d’avoir détourné un train transportant des millions de litres de pétrole sur le trajet Oukhta-Moscou, ce train étant sous les ordres d’une entreprise qu’il dirigeait. Par la suite, son intérêt pour les marchés financiers et le métier de courtier permet à Abramovitch de s’enrichir progressivement et de se créer des contacts. Il fait notamment connaissance avec Boris Berezovski, rencontre qui s’avère être le tournant de sa carrière. Grâce aux contacts de Berezovski dans le monde des affaires et au sein du pouvoir, l’ascension des deux hommes est très rapide. Quelques photos de son extraordinaire Yatch sont dans la section "Marine" de www.GatsbyOnline.com

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Oleg Deripaska...

La deuxième place pour 2006 revient au magnat de l’aluminium Oleg Deripaska, avec 16,8 milliards de dollars,
Né le 2 janvier 1968 à Djerzhinsk, dans une famille juive, il a été élevé par ses grand-parents dans la région de Krasnodar à Oust-Labinsk.
Comme Roman Abramovitch, Oleg Deripaska est devenu un membre de la « nébuleuse Eltsine » épousant la fille de Valentin Ioumachev, gendre de Boris Eltsine. Oleg Deripaska fut l’associé de Roman Abramovitch lors de la fusion des empires de Boris Berezovski, de Roman Abramovitch et de Mikhaïl Tchernoï en mars 2000. Il va sans doute détroner Roman Abramovitch en 2007 comme étant le russe le plus riche du monde avec une fortune qui devrait vraisemblablement s’élèverer à 21,2 milliards de dollars. Son ascension a été rendue possible par Mikhaïl Tchernoï, soupçonné d’activités criminelles et de blanchiment, interdit de territoire dans plusieurs pays européens, dont la France, et inculpé pour « fraude fiscale » en Israël.

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Mikhail Friedman...
Le patron de la banque Alfa, Mikhaïl Friedman, interrogé par le magazine Forbes, juge que "si le capitalisme, même dans sa forme imparfaite actuelle, se poursuit encore pendant 10 à 15 ans, la richesse sera légitimée" en Russie.
Né le 21 avril 1964 à Llov, ville située à l’ouest de l’Ukraine, Mikhail Friedman est issu d’une famille juive modeste.
Diplômé du Moscow Institute of Steel and Alloys, il a été ingénieur pour Electrostal Factory avant de créer en 1991 le groupe Alfa Consortium avec Piotr Aven. Il assume à présent les fonctions de président du conseil de surveillance. Selon le classement Forbes des plus grandes fortunes mondiales, Mikhail Friedman détiendrait la septième fortune de Russie. Sous l’époque communiste, les billets de théâtre étant réservés aux membres du parti, pour s’en procurer sans relation, il était nécessaire de passer par des intermédiaires. Dans sa jeunesse, Mikhail Friedman a été impliqué dans ce marché noir de vente de ticket de théâtre (Theatre Mafia).Très influent en Russie, il a été épargné par la campagne contre les « oligarques » en 2001, orchestrée par Vladimir Poutine. Il est l’un des 27 membres de l’Union russe des industriels et des entrepreneurs, cercle qui rassemble la plupart des chefs d’entreprise russes. Mikhaïl Friedman est lié à Marc Rich, un négociant de métaux dans les années 1970, qui, poursuivi par les autorités américaines, s’est réfugié en Suisse dès 1983 et a renoncé à sa nationalité américaine. Gracié par le président Clinton, Marc Rich a cédé une de ses sociétés (Marc Rich & Co Investments – MRI) basée en Suisse à Crow Ressources. L’objectif était de resserrer ses liens avec le négoce russe qui est la base arrière de ses activités.
MRI est l’une des premières acquisitions par les Russes d’une compagnie avec un nom aussi connu. Avec ce rachat, le groupe Alfa entre dans le marché très fermé du brut du Golfe de Guinée et des petits métaux stratégiques. Il est intéressant de noter que nous retrouvons Marc Rich dans deux scandales d’actualité concernant directement la France : le naufrage du Prestige et la liquidation de Metaleurop. Le roi des matières premières vit à Zoug depuis 1983.

Marc Rich est né en 1934 dans une famille juive qui émigre aux USA pendant la guerre.
Engagé à l’âge de 20 ans chez Philipps Brothers, une société de négoce, il fonde par la suite sa propre entreprise en 1973, Marc Rich & Co.
Il invente le spot trading, achat de pétrole à très court terme, et engrange son premier milliard de bénéfice lors du deuxième choc pétrolier, en 1979.
Poursuivi par la justice américaine pour commerce avec l’Iran et évasion fiscale, Marc Rich s’exile en Suisse en 1983.
Il établit son siège à Zoug, où les impôts sont les plus bas de Suisse. Marc Rich y crée la Fondation Doron, qui soutient des institutions telles que l’Opéra de Zürich, le Festival international de Lucerne et le Club de hockey de Zoug. L’homme d’affaires possède en effet une fortune de plus de 2 milliards de francs suisses et vit dans une maison située au bord du Lac des Quatre-Cantons, la Villa Rose, à Meggen, près de Lucerne.
Marc Rich possède en outre une résidence à Marbella, en Espagne, et un chalet à Saint-Moritz, la station de ski grisonne, qui n’est qu’à quelques minutes d’hélicoptère de sa villa. Condamné à 325 ans de prison par la justice américaine, Marc Rich fut grâcié par Bill Clinton à la fin de l’année 2000.
En février 2001, sa société Marc Rich & Co. a fusionné avec Crown Resources, dont le siège est également à Zoug.

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Source : www.gatsbyonline.com
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MessageSujet: Re: La Russo-Baltique "Impression" 2007   La Russo-Baltique "Impression" 2007 EmptyLun 20 Déc 2010 - 11:38

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MessageSujet: Re: La Russo-Baltique "Impression" 2007   La Russo-Baltique "Impression" 2007 EmptyLun 20 Déc 2010 - 12:36

Etonné
Heu j'aime pas Rire pas du tout, c'est moche ! C'EST MOCHE ! Mort de rire J'ai même cru que c'était un proto Citröen MDR

Les proportions Néo-rétro ne me semblent pas bonnes, et l'integration de l'un dans l'autre fait peur, à l'exemple des compteurs qui, certes électroniques, de formes rondes auraient été mieux intégrés que ce bloc origine dans ce TdB. L'arrière est visuellement lourd, ( et pas que visuellement à mon avis ) les jantes immondes ..... non, j'aime vraiment pas !

Par contre les finitions extérieures sont superbes Sourire à l'intérieur un peu moins, un brin toc.
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MessageSujet: Re: La Russo-Baltique "Impression" 2007   La Russo-Baltique "Impression" 2007 EmptyLun 20 Déc 2010 - 12:54

Ça sent le commentaire de celui qui n'a regardé que les images Rire Rire Rire

Bon j'aime pas non plus, mais je trouve l'initiative intéressante et puis une voiture Russe, c'est exotique !!! clin doeil

Alcool Blanc
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MessageSujet: Re: La Russo-Baltique "Impression" 2007   La Russo-Baltique "Impression" 2007 EmptyLun 20 Déc 2010 - 12:56

Le naïf a écrit:
Ça sent le commentaire de celui qui n'a regardé que les images Rire Rire Rire

Il devait y avoir trop de texte à lire ! Mort de rire Mort de rire Mort de rire
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MessageSujet: Re: La Russo-Baltique "Impression" 2007   La Russo-Baltique "Impression" 2007 EmptyLun 20 Déc 2010 - 13:25

Trop de photos, trop de sexe de texte, de toute façon, Monsieur n'est jamais content (carrément méchant) alors..... Rire Rire Rire
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MessageSujet: Re: La Russo-Baltique "Impression" 2007   La Russo-Baltique "Impression" 2007 EmptyLun 20 Déc 2010 - 13:54

Elle a le mérite d'avoir un intérieur en zébrano!
Ils ont voulu faire forme "extravagante" pour attirer l'attention, c'est réussi, mais pour quel résultat, un arrière super moche.. il n'y a que l'avant qui est potable...


Je me doutais qu'il y allait avoir dans le lot Roman Abramovitch, le président de Chelsea, dans les potentiels acheteurs Amusé

En tout cas ce qu'il y a de meilleur c'est le moteur Mercedes qui lui permet d'atteindre 300 Km/h , et le compteur Mercedes, le frein de parking à pied, et les pédales de frein et d'accélérateur, c'est du Mercedes aussi, mais la moquette en laine d'agneau, là ils ont fait fort Rire .

Sur la dernière photo elle paraît plutôt jolie. Discret
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Asca





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MessageSujet: Re: La Russo-Baltique "Impression" 2007   La Russo-Baltique "Impression" 2007 EmptyLun 20 Déc 2010 - 14:01

Malachite78 a écrit:

Sur la dernière photo elle paraît plutôt jolie. Discret

Les jantes surement Amusé
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MessageSujet: Re: La Russo-Baltique "Impression" 2007   La Russo-Baltique "Impression" 2007 EmptyLun 20 Déc 2010 - 14:06

C'est marrant le Zebrano, n'a pas du tout le même rendu que sur les Mercedes, (ça ne fait pas formica), mais même traité ainsi, je n'aime vraiment pas le rendu de ce bois, c'est vraiment spécial, je préfère de loin la ronce de noyer..... Peur Peur Peur
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MessageSujet: Re: La Russo-Baltique "Impression" 2007   La Russo-Baltique "Impression" 2007 EmptySam 23 Juil 2011 - 5:20

La Russo-Baltique "Impression" 2007 De10

La Russo-Baltique "Impression" 2007 Qa10

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