[Pilote & Ingénieur] Rudolf Uhlenhaut

Source: La légende Mercedes


On peut compter sur les doigts d’une main les gens qui ont de l’essence qui coulent dans leur veine.
Rudolf Uhlenhaut est l’un de ceux-là, ayant à son actif un parcours atypique.
C’est à londres qu’il nait le 15 juillet 1906. c’est en 1931 qu’il arrive chez Mercedes-Benz, qu’il ne quittera plus jusqu’à sa retraite.


En 1933, il devient ingénieur des essais dans le développement des voitures et chef du service fabrication dés 1934.
Deux ans plus tard, il est propulsé à la direction technique du service des course ce qui ne l’empêche pas de se distinguer en concourant à différents compétitions.


Après la seconde guerre mondiale, il répond présent quand Mercedes sort de nouvelles voitures de course. Les types W194 et W196 R sont ses créations
Le plus étonnant est qu’il n’a jamais été propriétaire d’une seule voiture, préférant conduire des prototypes jusqu’à un age avancé.
C’est le cœur lourd qu’il prend sa retraite en 1972. Son décès surviendra en 1989. Tout ceux qui l’ont connu le gardent dans leur mémoire comme un homme qui aura toujours été sur les startings-blocks et aura façonné l’histoire de l’automobile chez Mercedes.

Le coupé « Uhlenhaut » 300 SLR


Vu de coté, le coupé « uhlenhaut » ressemble au 300SL.
Cependant la carrosserie renferme la technique de la 300 SLR, la voiture de course grâce à laquelle Stirling Moss et Denis jenkinson ont remporté les mile miglia de 1955.
Rudolf, un constructeur au formidable talent, qui, depuis 1936, lance les voitures de course Mercedes-Benz, conçoit ce véhicule qu’il utilise dans sa vie de tou les jours pour être au plus prêt de la technique automobile.
Le moteur 8 cylindres développe 300 CH ce qui garantit une vitesse hors du commun pour une voiture de moins de 1000Kg.
Tout comme sur les voitures de course de formule 1 de la gamme W196, il possède une commande desmodromique.
Une commande desmodromique est un dispositif mécanique de commande des soupapes qui réalise la fermeture de celles-ci sans ressort de rappel. Le terme « desmodromique » est issu des deux mots grecs : « desmos » (« lien ») et « dromos » (« course »)[1].

La 300 SLR n’a besoin que de 21 s pour passer de 0 à 200Km/h, sa vitesse maximale avoisinant les 300Km/H

A titre indicatif, l’accélération correspond à celle d’un R171 SLK 350 de 2008

Sympa cet historique, certaine photos aurait mérité une légende .. mais ça reste bien !



Sinon, tu auras remarqué que je modifie la mis en page, c'est important pour que ce soit bien lisible et qu'avec les autres articles, la forme générale reste cohérente, on est pas un détail, mais c'est mieux quand il y a un air de famille

Beau boulot

Il était temps d'en parler de Rudolf UHLENHAUT avec Alfred Neubauer, ils ont été les grands artisans de tous les succès des flèches d'argent de la grande époque.

De plus UHLENHAUT était l'ingénieur essayeur, car c'est lui qui s'occupait de valider les solutions en pilotant lui-même les bolides

Je pense que la 300 SLR devant l'hotel particulier est un modèle réduit ou alors elle est dans un champs de pissenlits OGM géants

Super Eric

je venais de trouver cette source que tu présentes, je pensais plus en faire un résumé

C'est parfois utile les résumes, pour ceux qui aiment l'essentiel et qui n'aiment pas lire ....

Je connaissais pas ce pilote Rudolf UHLENHAUT qui est étonnement aussi un ingénieur!

Impressionnant le poste de pilotage, de la 300SLR! !

Salut Hakim

Enfin pour le coup "Rudy" était plutôt un très bon ingénieur, doté d'un joli coup de volant
Pour l'anecdote, Alfred Neubauer, le directeur d'écurie avait lui aussi commencé comme pilote, mais il n'était pas très performant....
Par contre comme directeur d'écurie, il a été génial... On lui doit notament le système de panneautage pour communiquer avec ses pilotes du bord de la piste

Bob a écrit:

Asca a écrit:

C'est parfois utile les résumes, pour ceux qui aiment l'essentiel et qui n'aiment pas lire ....

Pour ceux qui n'aiment pas lire, il y a des belles nimages

Mais elles manquent un peu de d'infos, les belles images ...

Salut Bob,



Mais des choses pareilles ne pouvait arriver qu'à cette époque, non? qu'un ingénieur devient pilote, ça serait étonnant, de voir ceci aujourd'hui?

Ok Bob :, c'est ce qui me semblait, rien qu'avec les soucis d'assurance, ça serait hyper dur aujourd'hui.

Une personne a fait un peu près ce parcours, c'est un français, c'est jean todt. Certes pas comme un ingénieur

il démarra sa carrière comme co-pilote, mais devint il faut le reconnaître un patron d'éxurie hors pair, et peugeot et Ferrari lui doivent beaucoup

Salut Eric

Ce qui est marrant, c'est que Guy Frequelin, le pilote avec qui Todt est devenu vice Champion du monde des Rallye en 1980 ou 1981 a fait lui aussi une belle carrière comme directeur sportif de l'équipe Citroën et comme patron de Sébastien Loeb

Bob a écrit:

Salut Eric

Ce qui est marrant, c'est que Guy Frequelin, le pilote avec qui Todt est devenu vice Champion du monde des Rallye en 1980 ou 1981 a fait lui aussi une belle carrière comme directeur sportif de l'équipe Citroën et comme patron de Sébastien Loeb

Jean Todt Chez Mercedes South America Rally en 1978

Bien amoché la SL w107.

Je crois qu'elle a terminé deuxième de la course tout de même, il faudrait vérifier elles étaient très solides les voitures de rallye à l'époque, il n'était pas rare qu'elles finissent les courses même après plusieurs tonneaux.....

Bob a écrit:

Je crois qu'elle a terminé deuxième de la course tout de même, il faudrait vérifier elles étaient très solides les voitures de rallye à l'époque, il n'était pas rare qu'elles finissent les courses même après plusieurs tonneaux.....

Ah ouais, dans ce cas c'est vraiment exceptionnelle, finir la course et en plus deuxième dans cet état, c'est du très solide !!