| | La NAFA (1982) | |
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Invité Invité
| Sujet: La NAFA (1982) Lun 1 Nov 2010 - 12:51 | |
| La Mercedes NAFA (1982)Conçue pour deux passagers dès 1982 la NAFA présentait une réponse aux problèmes de mobilité urbaine. Tout commence au début des années 70, lorsqu'un certain Johann Tomforde, un ingénieur de 24 ans, entre chez Mercedes pour plancher sur un véhicule destiné aux villes de l'an 2000. Un prototype va être réalisé en 1973 : moteur, conducteur et passager sont à l'air libre. Pas très convaincant, Mercedes abandonne le dossier, mais le jeune ingénieur ne renonce pas. Johann Tomforde, celui qui a eu le premier l'idée de la SMART dés 1972 En 1981, monté en grade, il fait réaliser un deuxième prototype, baptisé NAFA (pour Nahverkers-Farrzeug) « véhicule de proximité », qu'il présente au comité de direction de chez Mercedes. Un capot plongeant, deux sièges...le Nafa rappelle de très loin, la Smart actuelle. Avec, de plus, des portes coulissantes s'ouvrant comme celles de la Peugeot 1007. Deux problèmes qui apparaissent rapidement, celui de la sécurité, concept auquel Mercedes est très attaché. Aucune chance au crash test et celui de la production en série. A l'époque, ce modèle aurait coûté presque aussi cher qu'une Mercedes de type 190.Le dossier retourne aux oubliettes. En 1985, Nicolas Hayek, le co-inventeur des montres Swatch avec Ernst THomke, prend contact avec plusieurs constructeurs automobiles européens pour leur parler de sa dernière idée : il veut produire une petite voiture urbaine capable de transporter "deux personnes et deux caisses de bière", et pouvant être vendue moins de 40 000 francs. C'est le projet Swatch Mobile. Son objectif, comme dans l'horlogerie, reconquérir l'entrée de gamme du marché, tenu par les Japonnais, en utilisant les nouvelles technologies et le marketing. Les premiers contacts de l'homme d'affaires suisse avec le monde automobile sont décevants. Malgré sa réputation, il va lui être difficile de vendre un projet aussi novateur, sans aucune étude préalablement établie. Fort du succès de la montre Swatch, son inventeur Nicolas Hayek, PDG de la Société de Microélectronique et d'Horlogerie (SMH), veut reproduire ce concept dans l'industrie automobile. Un rêve fou : la Swatchmobile doit utiliser des moteurs électriques placés dans les roues et bénéficier de formules révolutionnaires de location. Ses cartons sous le bras, Nicolas Hayek tente de convaincre les constructeurs automobiles. Plusieurs, dont PSA et Renault, refusent de conclure l'affaire apparemment trop risquée. Volkswagen relève le gant. Les deux partenaires lancent SwatchVolkswagen. Cependant, Volkswagen renonce à une affaire finalement jugée insuffisamment rentable ou trop risquée. Nicolas Hayek rencontre le premier constructeur mondial, General Motors, qui décline l'offre. L'horloger est tenace. Le groupe Mercedes Benz qui souhaite produire des voitures plus petites mise sur la Swatchmobile. La co-entreprise est détenue à 51% par le groupe allemand et 49% par le groupe horloger suisse. Nicolas Hayek est désormais minoritaire, mais son rêve va se réaliser. Helmer Werner, PDG de Mercedes et l'industriel suisse annoncent officiellement la création d'une filiale commune, Micro Compact Car, pour la fabrication et la commercialisation d'une deux places. A partir de cette date, Hayek va voir peu à peu son projet lui échapper, notamment lorsque les Allemands refusent de conserver le nom de Swatch-mobile. Ils demandent au cabinet allemand Gotta, auteur de l'appellation Twingo pour Renault, d'en trouver un nouveau. La petite voiture devient la Smart. En 1999 Daimler Chrysler prend le contrôle total de MCC. Nicolas Hayek se retire du projet et Johann Tomforde apprend par télégramme alors qu'il est licencié.C'est la fin de l'aventure pour les concepteurs de la voiture. La NAFA aura tout de même une descendance chez Mercedes Source : Innovation-créative.com
Dernière édition par Le naïf le Dim 19 Déc 2010 - 22:16, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La NAFA (1982) Mer 3 Nov 2010 - 19:06 | |
| De la NAFA à la SmartHall d'exposition New Look : Les Smart Center Le groupe Smart est aujourd'hui, filiale à 100% de la Daimler-Chrysler AG. Elle peut ainsi bénéficier de l'expérience et des activités de recherche du groupe. La création de la smart GmbH date de 1993. En janvier de cette année-là, Mercedes Benz AG décide de créer une petite voiture adaptée à l'utilisation dans une grande ville. Une étude de faisabilité est donc lancée. Ensuite, tout se déroulera très vite pour l'histoire du groupe : en mars 1993 est annoncé lors d'une conférence de presse l'intention de la Mercedes Benz AG de créer une joint-venture avec SMH (aujourd'hui The Swatch Group Ltd de Suisse). Le but est de créer un développement, une production et une commercialisation commune, suite à quoi est fondée en avril la Micro Compact Car AG dont le siège est implanté à Bienne en Suisse. Le nom du groupe est lié à une jolie anecdote : à première vue, on pourrait penser que smart est basé sur le mot anglais „smart”, ce qui signifie malin ou intelligent. Bien sûr, ceci est clin d'oeil à la conception peu conventionnelle, nouvelle et inventive de l'entreprise, mais cet acronyme dissimule toue de même un peu plus. En premier lieu, le „s” de Swatch, le „m” de Mercedes et finalement le mot anglais „art” donnent ensemble le nom de l'entreprise, mais, parallèlement à cela, ils reflètent aussi précisément le logo et l'idéologie de l'entreprise. Le mot „art” est censé renvoyer au caractère bien original, moderne et individuel des voitures. De plus, smart a décidé elle-même d'écrire le nom de l'entreprise en minuscules afin de souligner tout d'abord la prétention de smart à être un constructeur de petites voiture et de bolides citadins et, en même temps, l'égalité des droits des deux entreprises fondatrices. Comme les activités de recherche et développement avançaient rapidement, smart présenta en septembre 1995, en première mondiale, une étude de concept au Salon international de l'automobile de Francfort (IAA). En raison de l'écho positive de cette étude, le développement est poursuivi et exactement deux ans plus tard a lieu la première présentation officielle de la smart city-coupé, de nouveau à l'IAA. Le 27 octobre 1997, Smart inaugure l'usine de production de Hambach, en France, ville qui est depuis appelée „smartville”. Le chancelier allemand Helmut Kohl et le premier ministre français Jacques Chirac, lesquels voient l'usine et ainsi smart comme un témoignage de l'amitié franco-allemande, sont présents à l'inauguration. En octobre de l'année suivante, la smart city-coupé est introduite sur le marché de l'Europe centrale. En novembre, la Daimler-Benz AG de l'époque prend le contrôle total de MCC (Micro Compact Car) smart et la direction de l'entreprise est transférée de Bienne à Renningen, près de Stuttgart. Caractéristique du jeune groupe : smart est le premier constructeur d'automobiles à vendre des véhicules via Internet, et ce depuis 1999. Smart Forfour Au cours des années suivantes, smart crée un marché de plus en plus grand, la smart cabrio se vend comme des petits pains dans les métropoles méridionales ; le marché asiatique, en particulier le marché japonais, pour lequel a été créé un modèle particulièrement mince, la smart k (du japonais kei-jidousha, signifiant en français véhicule léger et simple), est féru de cette petite voiture pratique, non seulement parce qu'elle résout les problèmes de stationnement, mais aussi parce qu'elle consomme relativement peu de carburant. Le développement se poursuit aussi : sont introduits sur le marché les modèles smart cdi (1999), smart crossblade (2002), smart roadster (2003) et smart roadster coupé (2003). De plus, en avril 2002, la smart BRABUS GmbH est fondée. Il s'agit d'une joint-venture entre la MCC smart GmbH de l'époque (renommée smart GmbH en septembre 2002) et la BRABUS GmbH. BRABUS est un tuner et préparateur d'automobiles expérimenté qui donne aux smart, qui sont dans tous les cas déjà peu conventionnelles, une apparence encore plus individuelle. Les premiers modèles BRABUS (smart roadster BRABUS et smart roadster coupé BRABUS) furent introduits sur le marché international en mars 2004, en même temps que la première smart à quatre places, la smart forfour, qui était née de la coopération avec le constructeur d'automobiles japonais Mitsubishi. Depuis février 2005, ce modèle aussi a une version anoblie par BRABUS. Smart fortwo micro hybrid drive Aujourd'hui, la smart GmbH est même en passe de conquérir le marché des Etats-Unis qui n'est pas trop hostile aux petites voitures. Les chiffres de vente affichent une hausse rapide. Grâce à l'image écologique de l'entreprise ainsi qu'à la prise de conscience écologique et à la demande croissante de petits bolides citadins maniables, efficaces et sportifs, smart peut certainement se réjouir d'une clientèle également croissante aux Etats-Unis. Smart Cabrio Smart Crossblade Smart roadster Smart Brabus Smart Brabus Publicité pour la Smart Forfour
Dernière édition par Le naïf le Mar 21 Déc 2010 - 8:07, édité 3 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La NAFA (1982) Lun 20 Déc 2010 - 8:59 | |
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Dernière édition par Le naïf le Mar 21 Déc 2010 - 8:11, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La NAFA (1982) Lun 20 Déc 2010 - 9:06 | |
| Smart Brabus Ultimate 112
Dernière édition par Le naïf le Mar 21 Déc 2010 - 8:11, édité 1 fois |
| | | Asca
| Sujet: Re: La NAFA (1982) Lun 20 Déc 2010 - 12:39 | |
| Oula je vais ajouter une section Smart, c'est con j'y avais pas pensé avant ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La NAFA (1982) Dim 27 Fév 2011 - 21:26 | |
| Ils se sont pas prit la tête au niveau design, pour la Mercedes NAFA . Après c'est intéressant la porte coulissante, pour ce concept, mais ça n'a pas été repris sur la smart, et ils ont eu raison de ne pas la produire en série, qui aurait l'idée d'acheter cette Nafa, à un prix plus cher qui serai selon eux, supérieur à celui d'une 190 . Quelques photos, en plus, notamment de l'intérieur qui est plutôt fun. L'intérieur est fait en velours on dirait, elle a les mêmes bouton de commande de chauffage, qu'une w201 qui est sortie presque à la même époque, c'est à dire en 1983. On dirait qu'elle a le régulateur de vitesse, c'est pas mal . |
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| Sujet: Re: La NAFA (1982) | |
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