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Cordialement,

Asca.
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 [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob

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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyLun 16 Mai 2011 - 7:09

Mort de rire Mort de rire Mort de rire

Plusieurs pays européens sont au bord de la banqueroute, la dette US crève tous les plafonds, le Japon va bientôt devenir une terre inhabitable et le reste du monde gentillement irradié.... etc etc et la bourse monte

DSK se fait arrêter pour une affaire de mœurs et Paris ouvre à -1.37% !!!!

Ce monde est vraiment cul par dessus tête

Mur Mur Mur
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyLun 16 Mai 2011 - 7:34

Bob tu as oublié l'indice de référence de la bourse actuelle... Si dans le pantalon de DSK ça monte, la bourse aussi (même si elles se sont vidées hier). MDR
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyLun 16 Mai 2011 - 8:07

<
Mais le président a mis en garde le Congrès contre les risques de crise financière grave si le plafond de la dette n'était pas relevé.
Plafond de la dette

Le département du Trésor devrait atteindre lundi sa limite d'emprunt de 14.300 milliards de dollars, au-delà de laquelle il ne pourrait plus avoir accès au marché obligataire.

Les dirigeants républicains déclaré qu'ils n'approuveraient pas de nouveau relèvement du plafond sans mesures destinées à limiter la dette.

«La raison pour laquelle nous atteignons si vite le plafond de la dette est la frénésie de dépenses intervenue ces deux dernières années», a affirmé à l'émission de CNN «State of the Union» Paul Ryan, président de la commission du Budget de la Chambre des Représentants.
Crise financière

Le département du Trésor a souligné qu'il pourrait retarder le défaut de paiement juqu'au 2 août en faisant appel à d'autres sources pour payer les factures.

Dans une intervention enregistrée cette semaine et diffusée dimanche par CBS News, Barack Obama a réaffirmé que les républicains ne devaient pas lier la décision sur le plafond de la dette à une réduction des dépenses entrant dans le cadre de mesures de diminution du déficit.

En l'absence d'un relèvement du plafond de la dette «nous pourrions avoir une récession pire que ce que nous avons déjà eu, une crise financière pire que ce que nous avons déjà eu», a dit le président américain.

Selon un rapport à paraître lundi de l'institut de recherche Third Way, un défaut de paiement replongerait les Etats-Unis dans la récession avec la suppression de quelque 640.000 emplois, un effondrement de la Bourse et un blocage des activités de crédit.>>

E.M. avec Reuters

http://www.20minutes.fr/article/724575/dette-americaine-barack-obama-craint-nouvelle-crise-financiere-
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyLun 16 Mai 2011 - 17:45

Bof, il nous font le coup tout les deux mois..... et puis ils impriment un peu plus de PQ jusqu’au moment où tout ce PQ finira par boucher le trou des chiottes Siffle Siffle Siffle

Mais ils trouveront un nouveau bricolage

[Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 30b97010

[Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 12238610

ou une nouvelle marque de PQ Rire Rire Rire

[Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 43c6b910

en attendant l'Or et L'Argent sont au Au dessus Au dessus Au dessus

cmalade cmalade cmalade
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyMer 18 Mai 2011 - 18:17

Mort de rire Mort de rire Mort de rire

Encore une fois excellent Olivier Delamarche

Quenelle Quenelle Quenelle


Olivier Delamarche - 17 mai 2011 - BFM Business...

Tout est dit.....
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Asca





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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyMer 18 Mai 2011 - 18:30

Les mecs en face sont vraiment englués dans leur connerie, c'est dingue .... Mur Cassé
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyMer 18 Mai 2011 - 19:07

Asca a écrit:
Les mecs en face sont vraiment englués dans leur connerie, c'est dingue .... Mur Cassé

Les Eric et Ramzy de l'économie....

Olivier aussi porte sa croix parceque se taper ces deux crétins toutes les semaines.... J'espère pour lui qu'il est bien payé

MDR MDR MDR
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyMer 18 Mai 2011 - 19:43

COMPRENDRE LA SITUATION ECONOMIQUE AVEC UNE TOUR EIFFEL EN... OR
Ce post vu sur le site de Max Keiser où l'un de ses lecteurs nous explique la dette de manière imagée:

Tour Eiffel = 10.100 tonnes
1 once d'or = 1500 dollars
1 once = 31,10 grammes
1 kilo = 32,15 onces
la dette américaine = 14 Trillions dollars
tout l'or extrait sur Terre: 160.000 tonnes (en 2009)
la Tour Eiffel en or: 487 milliards de dollars
la dette US = 28,75 Tour Eiffels ou 290.300 tonnes d'or
la dette US = 1,8 fois tout l'or extrait sur terre

Conclusion : Les Américains devraient construire 29 Tour Eiffel pour équilibrer leurs comptes! Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©️ www.jovanovic.com 2008-2011

Au dessus Au dessus Au dessus
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Asca





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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyMer 18 Mai 2011 - 21:00

En cherchant de l'or sur une autre planète ... Rire Rire Rire
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyJeu 19 Mai 2011 - 4:39

Asca a écrit:
En cherchant de l'or sur une autre planète ... Rire Rire Rire

Même pas, car si l'or devient bien moins rare son cours va s'effondrer. Rire
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyJeu 19 Mai 2011 - 9:26

Flav a écrit:
Asca a écrit:
En cherchant de l'or sur une autre planète ... Rire Rire Rire

Même pas, car si l'or devient bien moins rare son cours va s'effondrer. Rire
si le court de l'or s’effondre, c'est le chômage qui va diminuer aussi ... si n'y a pas d'acheteurs car pas de riches, pas d'or qui s'extrait de plus ...
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Asca





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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyJeu 19 Mai 2011 - 9:55

Flav a écrit:
Même pas, car si l'or devient bien moins rare son cours va s'effondrer. Rire

Ah oui, c'est vrai, faut dire que je ne suis pas bijoux, et comme les Mayflowers d' "Hudson Hawk" ( oui j'ai des références Snob ) j'inonderai bien le monde financier d'or avec la pierre philosophale, Quenelle épaulée de 2000 avec la tête Mort de rire
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyJeu 19 Mai 2011 - 11:05

Ça ne changerai rien non plus. Les Hommes chercheraient alors une matière encore plus rare pour remplacer l'or.

C'est plutôt la cupidité qu'il faudrait éradiquer avec ta pierre philosophale clin doeil

Potes Alcool Blanc
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Asca





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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyJeu 19 Mai 2011 - 12:16

Un truc fun ...

passez la souris sur les logos pour voir leurs liens respectifs,
et sur les têtes pour les postes occupés.



Et jetez un oeil ici ...
http://www.fruncut.org/targets
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyJeu 19 Mai 2011 - 15:43

Asca, il est faux ton truc.

BNP Paribas sans liens avec Dexia MDR
Crédit Agricole sans liens avec Société Générale re MDR
Renault et PSA sans liens avec Michelin Mort de rire
Pas de liens entre GDF SUEZ et EDF Mort de rire Mort de rire

Bon c'est bien essayé de la part d'Alternatives Economiques, mais ils ne sont pas très bons en général.
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Asca





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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyJeu 19 Mai 2011 - 17:42

Alors il n'est pas faux, mais incomplet clin doeil


Par contre j'ai reçu un PDF de la part d'Olivier Delamarche, cet après midi, je vous mets un lien vers le Fichier en ligne sur mon FTP

http://thisistheend.free.fr/um/docs/platinium_gestion/Platinium_Gestion_Strategie_2011_05%2019.pdf

et voici le contenu:

Paris, le 19 mai 2011

Le pompier pyromane


Lors de ses premiers mois à la présidence de la FED, nos flashs avaient stigmatisé les risques que Ben Bernanke faisait courir à l’économie américaine. Afin de mieux mettre en lumière le risque qui guette les marchés après l’application de la politique monétaire catastrophique pratiquée depuis plus de 5 ans, nous avons reconstitué ce qui aurait dû se passer si les décisions prises par Ben Bernanke avaient été plus conformes à la politique monétaire de l’homme qui a changé le monde en la matière, Paul Volcker. Rappelons que les critiques exposées dans ce flash ont été faites en temps réel. Il s’agit aujourd’hui de reprendre ces critiques et d’en déduire des conséquences adaptées à la situation particulièrement dégradée des derniers trimestres.

En principe, un président de banque centrale sait gérer les taux sur la durée au risque de créer les conditions d’une récession qui s’avère salutaire après-coup.


Il faut bien comprendre que M. Bernanke, professeur à Princeton, spécialiste des années 30, est aux antipodes de ce principe et qu’il a, de ce fait, mis en place une situation désastreuse dont il ne sait plus comment sortir. Dès 2003, ses analyses révélaient sa personnalité et les risques liés à celle-ci. Cette année là, un rapport lui avait été demandé en tant que membre de la FED, sur les risques de déflation. Il en était ressorti que la déflation constituait le risque majeur bien plus dangereux que l’inflation.
Il s’avère que l’analyse était mal conduite.
A cette époque, les restructurations des entreprises américaines initiées au début des années 80 se poursuivaient en intégrant deux facteurs nouveaux, la technologie développée à la fin des années 90 et les délocalisations.
Technologie et délocalisations ont transformé la structure des coûts des entreprises, de sorte que les prix pratiqués auraient dû normalement s’inscrire dans une tendance baissière. D’ailleurs, certaines baisses de prix ont commencé à traduire cette tendance.

Monsieur Ben Bernanke a alors analysé ces baisses comme étant dues à l’insuffisance de la demande à l’image de ce qui s’était produit aux Etats-Unis lors des années 30 ou au Japon au cours des années 90.
En réalité, face à une demande qui restait soutenue, les prix n’ont pas baissé dans leur très grande majorité. Les entreprises en ont profité pour élever leurs marges à des niveaux insoupçonnés. Nous avons eu l’occasion d’évoquer ce phénomène dans plusieurs de nos flashs puisqu’il s’agit du coeur de notre analyse des cycles économiques et de leur effet sur la bourse.
De fait, le risque n’était pas la déflation/dépression redoutée puisque les entreprises se portaient à merveille et qu’elles ne rêvaient que d’étendre leurs activités pour bénéficier de ces conditions exceptionnelles au risque d’exercer des pressions sur le marché du travail.
C’est ce qui s’est produit fin 2006, quand des tensions sur les salaires sont réapparues. Les taux directeurs de la FED auraient donc eu besoin d’être remontés. A cette époque, M. Ben Bernanke avait déjà relâché la pression sur les taux directeurs, en arrêtant le mouvement de hausse engagé par M. Greenspan en 2004. Ce mouvement avait pourtant besoin d’être poursuivi, non seulement en raison des premières pressions salariales, mais aussi afin d’éponger les excédents de liquidités créés en 2003-2004, où les taux directeurs étaient descendus à 1 %. Surtout, il était urgent de faire éclater la bulle immobilière de 2003/2005 que l’on savait alimentée par des taux beaucoup trop faibles. M. Bernanke a fait le contraire. Il a en quelque sorte jeté de l’huile sur le feu. Aujourd’hui, il ne contrôle plus l’incendie.
Il est toujours aisé de critiquer après coup, mais toute cette analyse avait été exprimée en son temps à la lumière de l’étude de la politique de Paul Volcker en temps réel depuis le début des années 80.
Celle-ci était basée sur une exigence sans concession de taux directeurs élevés. Par principe, ceux-ci ne devaient pas baisser en deçà de certains seuils afin de maintenir un coût du capital sélectif et d’éviter les bulles financières. Pour tenir ce cap, il faut s’exposer au risque de subir les effets d’une récession, ce qu’un angoissé de la déflation comme Bernanke ne pouvait supporter.

M.Bernanke n’a pas su gérer les taux, la situation est quasiment irrattrapable.

Une récession en fin d’année 2006 et début 2007 aurait levé les craintes sur l’inflation et, surtout, évité le gonflement de la création de produits « subprimes » dont l’essentiel s’est produit au premier semestre 2007. Elle aurait entrainé un ralentissement d’activité tout à fait maitrisable par les banques.
Au lieu de cela, la politique laxiste en matière de taux d’intérêt de M. Bernanke a conduit à la récession exceptionnellement grave de 2008 et à des ruptures dans les grands équilibres, notamment la dette publique.

Ces déséquilibres ne pourront probablement jamais être totalement corrigés.
De plus, les erreurs de B. Bernanke, pompier pyromane, ne se sont pas arrêtées à la gestion des taux de 2006/2007. Elles se sont poursuivies lors de la gestion de la crise bancaire de 2008/2009.
Les banques américaines méritaient d’être nationalisées comme le fut General Motors dans le secteur industriel, ou, à tout le moins, soumises de nouveau au « Glass Steagall Act » supprimé en 1996. En effet, seul l’Etat, encore en bonne santé en 2008, même après la crise des « subprimes », aurait eu les moyens de relancer directement l’activité économique.
En revanche, la situation détériorée des banques ne leur permettait pas de relancer le crédit en raison de la confusion entre les actifs gérés qui polluait l’activité traditionnelle. De même, les taux d’intérêt de la FED étaient déjà beaucoup trop bas pour qu’une nouvelle baisse puisse constituer un signal encourageant les banques à relancer le crédit à l’économie, comme cela se produit lors de chaque sortie de récession.

La politique de « Quantitative Easing » était à l’opposé.

Elle a consisté à racheter aux banques, outre des emprunts hypothécaires « pourris », les bons du Trésor qu’elles détenaient déjà et à les encourager à souscrire aux nouvelles émissions du Trésor en leur fournissant des dollars à des taux proches de 0, ces mêmes émissions étant rachetées, quelques jours plus tard, par la FED, en leur laissant une petite marge. Cette politique n’a eu aucun effet sur les prêts au secteur industriel. Elle a seulement permis aux banques de faire des arbitrages faciles et fructueux qui leur ont permis de survivre en tant qu’organismes privés. Malheureusement, les banques ont profité de l’aubaine des taux 0 pour développer leurs activités de spéculation et augmenter la fortune personnelle de leurs dirigeants au détriment des crédits à l’économie.

Aujourd’hui, l’Etat américain, qui s’est endetté en dernier ressort pour sauver les banques et relancer l’économie, est dans une situation de quasi faillite.
La dernière chance de rétablir, au moins partiellement, une situation plus équilibrée des finances publiques réside dans le relèvement de la pression fiscale, très faible aux Etats-Unis. Toutefois, l’augmentation de la pression fiscale implique des risques de récession. De plus, la récupération de la croissance à moyen terme risque d’être freinée à son tour par une fiscalité plus sévère. Enfin, l’activité pourrait être freinée par une probable hausse des taux sur un marché sur lequel les émissions publiques ne pourraient être financées par une épargne réduite par le ralentissement de l’économie.
Bravo M. Bernanke ! Bravo également à M. Obama pour ne pas avoir rétabli le « Glass Steagall act » supprimé en 1996 qui aurait permis de nationaliser l’activité traditionnelle des banques.

Aujourd’hui, les entreprises se portent apparemment très bien mais leur bonne santé ne doit rien à Bernanke. En revanche, les Etats de l’OCDE ont accru leur fâcheuse tendance à s’endetter et se trouvent avec des niveaux de dettes ingérables.

Quelles conséquences pour l’avenir ?

Impact sur les marchés

Il est bien évident que de telles erreurs ne peuvent que se répercuter sur les marchés. Elles vont se traduire par une baisse structurelle des taux de capitalisation des bénéfices (P/E).
Les marchés actions qui avaient sur réagi lors de la récession de 2008/2009, n’ont pas encore intégré les conséquences des erreurs accumulées par la FED et le gouvernement américain à la suite de la crise financière. Ils vont le faire en redonnant à la prime de risque la valeur qu’elle devrait avoir dans un tel environnement. Comme nous l’avons évoqué, le rétablissement d’un minimum d’équilibre dans les financements publics, quelle que soit la voie utilisée, va peser sur la croissance. Celle-ci va s’essouffler, et les taux de capitalisation des bénéfices vont traduire cet essoufflement par une baisse tendancielle.
Comme dans beaucoup d’autres pays, les attentes de croissance aux Etats-Unis, dans un environnement qui n’a encore subi aucune mesure de redressement des déficits, sont déjà sensiblement révisées en baisse.
Selon le consensus de Bloomberg, sur une base de croissance des revenus 2011 de 10,6 % hors financières, la progression des revenus 2012 serait de 5,8 % et celle de 2013 de 3,2 %. Financières incluses, les taux seraient respectivement de 8,9 %, 5,7 % et 3,3 %.

Au niveau des bénéfices des exercices à venir, la progression de la productivité sera réduite, l’essentiel des progrès dans ce domaine ayant été fait au cours de ces dernières années. Les derniers chiffres publiés montrent d’ailleurs un net ralentissement, notamment au premier trimestre 2011. L’emploi a, par ailleurs, cessé de se dégrader, montrant que les ajustements d’effectifs ralentissent. La consommation pourrait d’ailleurs replonger avec la fin des mesures de soutien mises en place par le gouvernement américain.
Aujourd’hui, les P/E des marchés sont relativement élevés par comparaison avec le dernier cycle alors que l’environnement s’est nettement dégradé, ce qui implique une forte baisse de la prime de risque. Sans compter qu’ils ne prennent pas en compte le ralentissement de croissance des bénéfices que l’on peut attendre des prochains exercices, conséquence des efforts qui seront inévitablement entrepris pour redresser les comptes publics dans la quasi-totalité des pays de l’OCDE, soit les trois quarts du PIB mondial.

Dernier impact négatif sur les marchés : la structure de la croissance des bénéfices elle-même.
Au cours des années 70, sans doute la meilleure référence pour les années qui viennent, les taux de croissance des bénéfices étaient composés majoritairement d’inflation et minoritairement de croissance physique. Les P/E tournaient autour de 10 notamment en raison des taux d’intérêt adaptés à l’inflation de l’époque.
Au cours des années 80, la composition de la croissance des bénéfices ayant complètement changé, avec plus de croissance physique que d’inflation, les P/E ont progressé autour de 15/16 en moyenne aux Etats-Unis. Ce sont des taux que les marchés devraient oublier aujourd’hui.
Dans l’avenir immédiat en effet, compte tenu des politiques monétaires mises en place, la croissance des bénéfices des grands indices reposera de plus en plus sur les hausses de prix : une raison supplémentaire de voir les P/E se replier tendanciellement. Ce mouvement est déjà en cours. Il est loin d’être terminé.
En conséquence, les prix d’équilibre que les indices ont tant de mal à trouver se situent certainement beaucoup plus bas que les cours actuels de l’ordre de 20 à 30 % soit 1 000/1 100 pour le S&P 500 et 3 000 pour le CAC 40.

Conclusions

La volatilité des marchés et les comportements étonnants de certains d’entre eux, montrent en fait la difficulté de valoriser les actifs dans un environnement qui refuse d’accepter les déséquilibres créés par la crise financière et la façon de les traiter.
La création monétaire débridée qui a servi à atténuer les effets de la crise financière s’impose à des marchés qui avaient oublié les périodes de mauvaise gestion des comptes publics et de la monnaie, en particulier aux Etats-Unis.
Dans l’immédiat, seule la spéculation à très court terme alimentée par l’argent des banques centrales et notamment de la FED peut expliquer les incohérences entre marchés. Les marchés de taux sont sur achetés, reflétant un ralentissement économique, voire une récession, et faisant l’impasse sur l’extrême dégradation des comptes publics alors que dans le même temps les marchés de matières premières, très agités, impliqueraient une surchauffe de la conjoncture.
De même, les acteurs des marchés actions ne semblent pas avoir compris que l’environnement a radicalement changé depuis 2008. Ils se focalisent sur les résultats des entreprises qui sont encore très satisfaisants, mais ne se préoccupent pas des taux de capitalisation, au plus haut comme aux plus beaux jours du cycle précédent, et ne prennent pas en compte les efforts de rééquilibrages à venir, considérables et inévitables.

Aucun miracle ne pourra éviter les opérations de redressement qui s’annoncent. Elles sont beaucoup plus évidentes que le maintien des performances des entreprises dans un environnement budgétaire et monétaire de plus en plus restrictif.
Il ne s’agit pas de risques mais de certitudes de dégradations. La « macro » l’emporte toujours, au final, sur la « micro », surtout lorsqu’elle offre une telle visibilité !

J.Borjeix
Associé Gérant


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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyVen 20 Mai 2011 - 15:29

<
Fitch avait déjà abaissé d'un cran cette note en janvier.

Cette dégradation, à "B+" contre "BB+¨, reflète "l'étendue du défi" qui attend le pays pour mettre en oeuvre le programme de réformes fiscales et structurelles nécessaire pour réduire sa dette et son déficit, explique Fitch dans un communiqué.

"De nouvelles mesures d'austérité sont nécessaires pour remplir l'objectif d'un déficit atteignant les 7,5% du PIB en 2011", notamment en raison des rentrées fiscales moindre que prévu, souligne-t-elle.

L'agence de notation précise que cette nouvelle note intègre ses prévisions d'une nouvelle aide "substantielle" de l'Union européenne et du Fonds monétaire international au pays.

Cette nouvelle dégradation fait entrer la Grèce dans la catégorie spéculative des "pays ne présentant qu'une faible sécurité de remboursement", selon la classification établie par l'agence.

La note de dette à court terme a été maintenue à "B".

La perspective de ces deux notes est "négative", ce qui implique que l'agence n'exclut pas de les abaisser encore à moyen terme.>>


Copyright © 2011 AFP.
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyVen 20 Mai 2011 - 15:34

"Tepco : après Fukushima, perte annuelle financière colossale et patron congédié

Au terme de l'exercice d'avril 2010 à mars 2011, Tepco a affiché un déficit net de 1.247,35 milliards de yens (10,9 milliards d'euros), le pire jamais enregistré par un groupe japonais non financier.

Le tentaculaire Tepco a notamment été forcé de prendre en compte des dépréciations massives d'actifs résultant de l'arrêt brutal et définitif d'au moins quatre des six réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi (N°1), endommagée par le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars.

Ont également sévèrement plombé ses finances les dépenses requises pour déployer des moyens exceptionnels afin de refroidir tant bien que mal les réacteurs de Fukushima et les piscines à combustible.

Tepco doit aussi financer le traitement de milliers de mètres cubes d'eau contaminée.



Avant l'accident, la première compagnie nippone espérait se targuer d'un bénéfice net annuel de 110 milliards de yens (près d'un milliard d'euros), hypothèse ruinée le 11 mars par la catastrophe naturelle qui a ravagé le nord-est du Japon et provoqué le plus grave accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl en 1986.

"La détérioration significative (de nos finances) soulève des doutes substantiels sur (notre) capacité à continuer de fonctionner", a prévenu l'opérateur.

Conformément aux desiderata du gouvernement, Tepco va serrer les boulons.

La compagnie s'engage à céder pour quelque 600 milliards de yens de biens immobiliers, titres financiers et autres actifs, et à économiser 500 milliards, notamment en sabrant les salaires de son personnel et en effectuant un tri drastique dans ses activités.

L'entreprise doit assumer les conséquences de la catastrophe autant que possible, juge le pouvoir.

L'Etat rejette pour l'heure l'hypothèse d'une nationalisation alors que l'entreprise privée a perdu tout crédit auprès des investisseurs et que les banques sont priées de faire une croix sur des fonds prêtés à Tepco dans le passé.



Depuis le début de l'accident de Fukushima, l'action Tokyo Electric Power s'est effondrée de 83% à la Bourse de Tokyo.

Le groupe, qui va bénéficier d'avances de fonds publics pour indemniser rapidement les victimes, est incapable de faire des prévisions financières pour les mois à venir, la situation dans la centrale étant impossible à stabiliser avant au moins six mois.

Quelque 85.000 personnes ont été obligés de quitter précipitamment leur domicile à la périphérie du site nucléaire à cause des émanations radioactives.

Mal en point, Tepco a également annoncé que son actuel patron, Masataka Shimizu, allait quitter son poste et être remplacé par Toshio Nishizawa, une décision qui doit être confirmée lors de l'assemblée générale des actionnaires fin juin.

Le directeur général adjoint, Sakae Muto, souvent placé aux avants-postes médiatiques, abandonne aussi ses fonctions.

"Le public a perdu confiance dans l'énergie nucléaire", a déclaré M. Shimizu lors d'une conférence de presse. "Nous avons jugé que la direction devait en prendre toute la responsabilité", a-t-il poursuivi pour justifier son départ contraint.

M. Shimizu va se retirer en laissant l'entreprise au bord du gouffre, après avoir été critiqué pour sa gestion de la crise.

L'homme n'a pas toujours été aux commandes en raison de problèmes médicaux et d'une hospitalisation dans les jours où se sont produites les explosions et autres avaries majeures à Fukushima.

Son successeur désigné, M. Nishizawa, a reconnu que Tepco traversait "la pire crise" de son histoire et promis de "tout faire pour stopper cet accident et mettre en oeuvre les mesures prévues".

Sans ce drame intervenu moins de trois semaines avant la fin de l'année budgétaire, Tepco aurait affiché de solides bénéfices.

La compagnie est en effet restée dans le vert sur le plan purement opérationnel, continuant malgré des marges très étroites d'alimenter en électricité la région est du Japon (dont la mégapole tokyoïte avec ses 35 millions d'habitants), et d'encaisser les factures."



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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyMar 24 Mai 2011 - 21:06

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Asca





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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyMar 24 Mai 2011 - 21:47

Ahhhhh ma serie préférée ! Rire Rire Rire Rire

"Mais faut arrêter " Mort de rire Mort de rire les mecs en face, sont toujours aussi nazes dommage Mur Mur Mur
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyMar 24 Mai 2011 - 22:39

Asca a écrit:
Ahhhhh ma serie préférée ! Rire Rire Rire Rire

C'est le petit chocolat du mardi... Discret
Par moment on dirait les guignols surtout le mec de BFM avec sa chevelure en pointe MDR MDR MDR
Olivier... c'est tout un symbole, on voit que ce mec est un non violent... parce que c'est pas les baffes qui se perdent à chaque émission...
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Asca





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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyMar 24 Mai 2011 - 22:42

J'aime beaucoup le style, le mec blasé, un brin ironique avec un soupçon de sarcasme. Ce sont des épisodes courts mais quelle rigolade Mort de rire
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyMar 24 Mai 2011 - 22:48

Si ça se trouve c'est sa corvée du mardi voir de la semaine : Se cogner les deux allumés de BFM Rire Rire Rire
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Asca





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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyMar 24 Mai 2011 - 22:52

Si tu nous lis Olivier ! Courage ! Mort de rire Mort de rire Mort de rire Mort de rire
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 EmptyMer 25 Mai 2011 - 19:17

Intéressant, il apporte une vision différente, quand il parle, on a envie de l'écouter. Potes
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MessageSujet: Re: [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob   [Archives I ] La petite rubrique économique de Bob - Page 34 Empty

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